Les résidents de la cité universitaire «Le Volontaire», par le biais de l'Union générale des Etudiants libres (UGEL), vient de rendre public un communiqué dans lequel ils dénoncent les conditions «déplorables» dans lesquels ils vivent et interpellent les responsables pour intervenir et mettre un terme au calvaire qu'ils endurent. Selon les responsables de la section UGEL du «Volontaire», cet appel, qui coïncide avec la conférence régionale de Tlemcen sur les œuvres universitaires et la pédagogie, vise essentiellement à inciter les responsables de la tutelle à prendre en charge, en urgence, les doléances des étudiants. Dans leur communiqué, les représentants des étudiants font état de la dégradation des différents pavillons et particulièrement les ailes F, G, et H qui ont pourtant subi des travaux de rénovation. «Pire encore, certains pavillons ne sont même pas équipés», lit-on dans ce communiqué. En matière d'entretien, les étudiants affirment que les espaces verts qui ont été aménagés en 2011 se sont entièrement dégradés en l'absence d'entretien. Tout en dénonçant l'absence des services dans les résidences, les représentants de l'UGEL affirment que l'étudiant est contraint de dépenser de son propre argent pour se doucher, se soigner ou pour l'internet. «L'étudiant dépense 40 DA pour la douche, 60 DA pour bénéficier de l'Internet et 500 DA pour se soigner en dehors de la résidence?», souligne le même communiqué. Concernant la restauration, les rédacteurs du communiqué font état de chaînes interminables, quotidiennement, devant les restos et de la qualité «médiocre» des repas. Enfin, les membres de l'UGEL font état de l'absence totale de moyens de loisirs au sein de la résidence puisque affirment-ils, ni le cinéma ni les salles de sports ni les terrains ne sont exploités. «Malgré les maints appels adressés aux responsables, rien n'a été fait pour améliorer les conditions de vie des étudiants au sein de cette résidence. «Après avoir attendu vainement l'intervention de la tutelle et face à une telle situation, nous n'avons d'autre choix que de recourir à d'autres moyens pour faire valoir nos revendications», conclut le communiqué de l'UGEL.