
L'été, en
particulier, et les journées ensoleillées, en général, cachent «
merveilleusement » bien cet éternel problème du mauvais état de la chaussée,
des rues comme des ruelles, tout autant que des trottoirs, dans les grandes
agglomérations de la wilaya de Médéa dont, plus particulièrement, son
chef-lieu. Une situation dont souffrent et contre laquelle « pestent » aussi
bien les automobilistes que les piétons, une fois les intempéries de retour !
Un état lamentable de la chaussée contre lequel, pratiquement, personne, parmi
les automobilistes, ne trouve à redire ni s'en inquiète en été, l'esprit et
l'humeur étant « cool » lorsqu'il fait chaud, beau, « bon vivre » bien que
leurs véhicules « en souffrent » dans leur mécanique. Et même l'état tout aussi
lamentable des trottoirs, avec des carreaux détachés du sol et d'autres brisés,
«n'offusque pas», pour autant, les piétons dans leur grande majorité ! Car
c'est l'été, la saison durant laquelle tout est beau, bon, gentil?Alors, il n'y
a pas lieu de s'énerver ni dramatiser ni d'en vouloir aux responsables
concernés, chargés justement de cette mission de service public, envers les
citoyens. Des responsables qui sont, toutefois et quelque peu, « encouragés »
dans leur léthargie estivale par le silence presque complice des citoyens.
Une chaussée
défoncée, caractérisée par des crevasses, nids-de-poule, tranchées, la
traversant carrément. Et il n'y a qu'à faire un grand tour dans les quartiers
du centre-ville de Médéa, comme ceux situés à sa périphérie, pour s'en rendre
compte : Place du 1er Novembre, Place des Martyrs, Hammam Essour, Sidi
Sahraoui, Place Bologhine, Cité Tahtouh, Bab Lekouass, Trig El-K'richi menant
vers l'hôpital, Aouinet Belhassna, Talaïche, les alentours du CEM Veuve Kadik,
Takbou, Aïn D'heb, Beziouèche, Theniet El-Hadjer, Lotissements M'sallah et Hadj
Hamdi? Un état lamentable de la chaussée dont se « lamentent » les
automobilistes et celui des trottoirs dont « souffrent » les piétons, dès le retour
de la saison des pluies. Et, dès lors, le langage et l'humeur changent
carrément : « Que font les responsables concernés ? Où sont-ils ? Pourquoi ne
font-ils rien, durant l'été ? Pourquoi toutes ces crevasses qui deviennent de
véritables grandes flaques d'eau qui nous en cachent la profondeur ? Nous
sommes à l'intérieur d'une ville, pas dans un village, jusqu'à preuve du
contraire ! » Ce sont là, entre autres, les réflexions que nous entendons, le
plus souvent, auprès de toutes les personnes qui ont eu à « vivre », en tant
que piétonnes, ces gros désagréments, dans la rue, aussi bien sur la chaussée
que sur les trottoirs : habits éclaboussés par le passage de véhicules comme
par les effets de carreaux détachés du sol, chaussures trempées et chaussettes mouillées?
Ces mêmes réflexions sortant, également, de la bouche d'un grand nombre
d'automobilistes qui se trouvent, très souvent, confrontés à la hantise de la
dégradation mécanique de certaines pièces de leurs véhicules. Alors ? Eh bien,
laissons tout simplement le soin aux responsables, concernés par ce problème du
mauvais état de la chaussée et des trottoirs, d'apporter les meilleures
réponses à toutes les questions que se posent automobilistes et piétons, à
travers les solutions adéquates à même de mettre un terme à tous ces
désagréments.