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Changements anticonstitutionnels de gouvernements, terrorisme et interférences extérieures: Les principaux défis de l'Afrique

par R.N.

La 12e session du séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique, «Processus d'Oran», tenue à Alger lundi et mardi, revêt «une importance particulière», a affirmé le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines, M. Ahmed Attaf, dans la mesure où elle a mis en lumière les principaux défis auxquels fait face l'Afrique.

«Cette session revêt une importance particulière, car elle a mis en lumière les principaux défis politiques et sécuritaires auxquels notre continent africain fait face à ce jour», a-t-il souligné dans une allocution prononcé à la clôture des travaux du séminaire.

Jugeant ces défis «préoccupants», M. Attaf a estimé que ceux-ci «exigent que nous tirions la sonnette d'alarme et réveillons en nous le sens du devoir continental et l'esprit de responsabilité collective».

Selon le ministre, ces défis se manifestent actuellement par une série de grands risques qui «s'entrelacent et forment une triade qui domine le paysage sécuritaire de tout le continent». «Il s'agit de la triade constituée des changements anticonstitutionnels de gouvernements, du fléau du terrorisme et du phénomène des interférences extérieures», a-t-il expliqué.

Face à cette situation de crise, M. Attaf a souligné les conclusions des débats de cette session, notamment «l'impératif de repositionner l'Union africaine comme un acteur central dans la prévention des crises et la résolution des conflits». Attaf a, par ailleurs, tenu à exprimer aux participants sa «profonde gratitude» pour leur «participation remarquable» et leur engagement déterminé à «maintenir la flamme de ce processus allumée, éclairant ainsi le chemin de la préservation de la paix et de la stabilité en Afrique».

Il s'est félicité, à l'occasion, de la participation, pour la première fois, de représentants des pays élus au Conseil de sécurité des Nations unies en dehors du continent africain, à savoir : le Royaume de Bahreïn, la République de Colombie et la République de Lettonie. «Une telle participation de grande qualité et poids, réunissant à la fois la stature des participants et le nombre élevé de délégations présentes, constitue une preuve éloquente de l'écho et de l'intérêt croissant que suscite désormais le Processus d'Oran tant au niveau continental qu'international», a-t-il soutenu.

Selon le ministre, l'Algérie considère ce dynamisme renouvelé et croissant comme «une source de fierté et de motivation, alors qu'elle mène cette démarche continentale visant à unifier la voix de l'Afrique et à renforcer son influence et son écho au sein du Conseil de sécurité des Nations unies et dans tous les forums internationaux multilatéraux».

Soulignant l'importance particulière que revêt cette session, M. Attaf a affirmé que celle-ci «a mis en lumière les principaux défis politiques et sécuritaires auxquels notre continent africain fait face à ce jour» et qui «exigent que nous tirions la sonnette d'alarme et réveillons en nous le sens du devoir continental et l'esprit de responsabilité collective».