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« Les dirigeants de la JSM
Tiaret devront se méfier des pseudo-managers qui rôdent autour de l'équipe»,
avions-nous écrit lors de l'intersaison. Mais, les responsables, on ne sait
pour quelle raison, n'ont fait qu'à leur tête pour aller collaborer et
travailler avec ces managers opportunistes. Résultat ? Le coach Aït Lamra, conseillé par ces intermédiaires a été limogé pour
insuffisance de résultats. L'équipe du Sersou est
sans entraineur depuis plusieurs semaines. Elimination prématurée durant
l'avant-dernier tour régional de la Coupe d'Algérie face au MCS, en chute libre
au classement. Les prestations sont loin d'être convaincantes et ne reflètent
pas la réputation de la JSMT. Les supporters ont été, selon une source proche
du club, privés d'assister aux entrainements de leur équipe préférée.
Triste constat pour un club qui, en début de saison, était considéré comme l'un des favoris à l'accession. C'est l'anarchie : c'est ce qui arrive quand on laisse n'importe qui faire n'importe quoi. La gestion approximative, pour ne pas dire catastrophique, en est la cause et n'honore guère ses auteurs. La triste réalité implacable est là: une équipe autrefois prestigieuse est désormais gérée 'par la rue'' et influencée par les réseaux sociaux, au gré des intérêts personnels de certains au lieu d'un véritable projet sportif. Demain, que restera-t-il de cette équipe ? C'est la question que se posent des milliers d'inconditionnels des Bleus. Aujourd'hui, les passionnés, qui ont toujours cru en sa grandeur, craignent le pire. Dommage, une équipe légendaire tombe si bas. La JSMT, qui a enfanté de grands joueurs, formé de grands dirigeants avec l'une des meilleures du pays tombe aussi bas. Tahar Benferhat qui a marqué de son empreinte le football algérien et international, le keeper Krimo, Souidi, Benmessaoud, Ould Bachir, les frères Banus, Benzineb, Moussa Saïb, Adda Maïdi, Ardjaoui, Zaoui, Benyamina et bien d'autres joueurs ont écrit l'histoire de ce club qui a défrayé la chronique dans un passé récent. On est loin, bien loin des Mohamed Nouar, Yahia Rabah, Abdelkader Zitouni, Khaled Boumaza, Djamel Eddine Belhadj et les autres grands serviteurs de la JSMT. L'heure de la mobilisation et de la prise de conscience a véritablement sonné à Tiaret. Il est temps de remettre ce patrimoine à la place qui lui revient, celle qu'il n'aurait jamais dû quitter. Ce n'est ni la compétence qui manque, ni la foi, ni les hommes, ni encore moins la passion. Tiaret a déjà démontré, à maintes reprises, qu'elle savait se hisser en haut. La JSMT a su faire respecter et admirer partout où elle est passée, laissant une empreinte forte. Aujourd'hui encore, ce même esprit existe, vibrant, prêt à s'exprimer de nouveau. Il appartient désormais à chacun, dirigeants, acteurs, amoureux de ce patrimoine national, de se rassembler autour d'un même objectif : restaurer la grandeur, raviver la flamme et offrir à ce symbole toute la place qu'il mérite dans le concert du football national. |
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