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Mardi, 47e jour du cessez-le-feu,
Israël continue de violer unilatéralement l'accord de Charm
Al-Cheikh, en poursuivant ses attaques meurtrières contre les civils de Ghaza et en ne respectant pas le volet des aides
humanitaires préconisé par le « plan de paix », et ce en total accord avec
l'administration Trump.
Le rapport statistique du ministère de la Santé, publié hier, fait état de 17 martyrs, dont 3 nouvelles victimes et 14 retirés des décombres, et 16 blessés dans les attaques de l'armée sioniste lors des précédentes 24h. Le nombre de victimes des attaques israéliennes, depuis l'accord de cessez-le-feu du 11 octobre 2025, passe à 345 martyrs et 889 blessés, ainsi que 588 corps exhumés des décombres des bâtiments bombardés. Le bilan global des victimes du génocide israélien à Ghaza passe à 69.775 martyrs et 170.965 blessés, ajoute le rapport statistique. A noter qu'un correspondant d'Al Jazeera a rapporté que les Brigades Al-Quds, la branche militaire du Jihad islamique, ont remis, hier, les restes d'un détenu israélien à une équipe de la Croix-Rouge Internationale à Deir el-Balah, dans le centre de la bande de Ghaza, qui l'a remis à son tour l'armée de l'occupation. Sans abris, les habitants de Ghaza souffrent des pluies De fortes pluies ont inondé hier des dizaines de tentes dans le quartier d'Al-Mawasi à Khan Younes, dans le sud de la bande de Ghaza, alors que les vents violents accompagnant l'orage ont détruit plusieurs abris de fortune. A noter que depuis les dernières intempéries aucune tente ni abris mobile n'a été introduit dans l'enclave, faisant craindre une accentuation de la catastrophe humanitaire en cours. Le porte-parole de la municipalité de Khan Younes, Saeb Laqan, a déclaré à Al Jazeera : « la situation dans la ville est extrêmement critique en raison de la destruction par l'occupation israélienne de la majeure partie des réseaux routiers, d'eau et d'égouts, ce qui a gravement affecté le système de drainage des eaux pluviales. » Sur un autre registre, l'UNICEF a lancé une alerte concernant la « crise de l'éducation à Ghaza », du fait de la non-scolarisation de près de 700.000 élèves depuis plus de deux années, mais également de l'interdiction, par l'occupation, d'y faire entrer du matériel pédagogique. Dans une déclaration à Al Jazeera, un porte-parole de l'UNICEF en Palestine a expliqué que « près de 97% des écoles de la bande de Ghaza ont été entièrement détruites » par l'agression israélienne et qu'en conséquence « plus de 670.000 élèves n'ont pas été scolarisés ces deux dernières années ». « L'un des principaux obstacles est l'interdiction d'acheminer du matériel pédagogique à Ghaza depuis le début de la guerre », a-t-il ajouté. Complice des massacres de la famine : La Fondation américaine «GHF» quitte Ghaza L'organisation américaine, connue sous le nom de «Fondation humanitaire de Ghaza» (GHF, acronyme en anglais) a annoncé, lundi, la cessation de ses activités dans l'enclave. Commentant cette annonce, le Bureau des médias du gouvernement de Ghaza, a rappelé, mardi, dans un communiqué, que la GHF«n'était qu'une façade humanitaire qui a transformé les centres d'aide en pièges mortels et lieux de massacres». «Nous affirmons que la prétendue Fondation humanitaire de Ghaza (GHF), qui a annoncé hier la fin de ses opérations dans les points de distribution d'aide de la bande de Ghaza, est une entité directement impliquée dans l'attraction systématique de civils affamés vers des pièges mortels organisés», lit-on dans le communiqué. «Chiffres à l'appui», le Bureau des médias explique que «cette organisation a joué un rôle clé dans la mise en scène de massacres et a été l'exécuteur concret du plus dangereux plan ciblant les civils par la famine et le génocide de l'époque moderne». Le document rappelle: «Le nombre total de martyrs transportés vers les hôpitaux après avoir été tués en tentant de se procurer de la nourriture s'élève à 2.615, auxquels s'ajoutent plus de 19.182 blessés», ajoutant que parmi ces martyrs «1506 ont été tués par l'occupation alors qu'ils attendaient de l'aide», et «1109 martyrs, dont 225 enfants, 852 adultes et 32 personnes âgées, ont été tués par l'occupation à l'intérieur de ces mêmes centres américano-israéliens». «Ces chiffres révèlent clairement que ce que l'on appelait «centres humanitaires» étaient en réalité des lieux destinés à piégée des civils et de les exécuter, et n'étaient en aucun cas des points de secours ou de protection», ajoute le communiqué, confirmant que «l'occupation, son système et ses partenaires, notamment la Fondation GHF, portent l'entière responsabilité de tous les crimes de guerre commis». La déclaration précise que ces crimes seront documentés et des dossiers seront soumis à la justice internationale, «afin qu'aucune partie impliquée n'échappe à la justice ». |
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