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«Biyouna» n'est plus

par R.N.

L'artiste Baya Bouzar, plus connue sous son nom de scène Biyouna, est décédée mardi matin à l'Hôpital de Beni Messous (Alger), à l'âge de 73 ans, a-t-on appris auprès du ministère de la Culture et des Arts.

Née en 1952 à Alger, la défunte s'était distinguée par ses rôles au cinéma et à la télévision, tant au niveau national qu'à l'étranger, ayant laissé une empreinte majeure dans le domaine de la comédie, faisant d'elle une grande actrice à la carrière prolifique et l'une des plus importantes figures artistiques algériennes.

Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a présenté ses sincères condoléances à la famille de l'artiste.

"C'est avec une immense tristesse que j'ai appris le décès de la regrettée artiste +Biyouna+, puisse Allah Tout-Puissant lui accorder Sa sainte miséricorde. Avec sa disparition, nous perdons l'une des vedettes de la scène artistique ayant contribué, de longues années durant, par leur talent et leur créativité, à de nombreuses œuvres télévisuelles et cinématographiques. La spontanéité et le naturel de son jeu d'actrice lui ont valu une grande estime", lit-on dans le message de condoléances.

En cette douloureuse épreuve, "j'adresse à la famille de la défunte, ainsi qu'à la famille culturelle et artistique, mes sincères condoléances, les assurant de ma profonde compassion et priant Allah Tout-Puissant de lui accorder Sa sainte miséricorde, de l'accueillir en Son vaste paradis et de prêter à ses proches patience et réconfort. +A Allah nous appartenons et à Lui nous retournons+", a écrit le président de la République dans son message.

La ministre de la Culture et des Arts, Mme Malika Bendouda, a, elle aussi, présenté ses condoléances suite au décès de "Biyouna", assurant qu'elle était "une icône singulière parmi les icônes de l'art algérien", indique mardi un communiqué du ministère de la Culture et des Arts.

Mme Bendouda a exprimé sa profonde tristesse suite à la disparition de Biyouna, l'artiste qui a su conjuguer théâtre, chant et comédie dramatique, saluant "l'audace, la simplicité et la forte prestance de la défunte" sur la scène artistique algérienne.

Pour la ministre, la défunte "n'était pas une simple artiste, mais une mère de l'art qui a su ancrer la symbolique de la femme algérienne et exprimer le pouls de la rue et l'esprit de création", ajoutant que sa disparition est une "perte pour la scène artistique et culturelle algérienne" et que son nom restera gravé dans la mémoire.