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Dimanche, 722e jour de l'agression
sioniste contre la population civile de Ghaza et 209e
jour du siège total de l'enclave, l'armée génocidaire d'Israël poursuit ses
massacres contre les femmes, les enfants, et les personnes à la recherche
d'aides alimentaires.
Le rapport statistique publié, hier, par le ministère de la Santé, fait état de 458 victimes lors des précédentes 24h (samedi), dont 79 martyrs et 379 blessés transférés vers les hôpitaux de Ghaza, précisant qu'un certain nombre de victimes est encore dans les rues ou sous les décombres et que les services des ambulances et de la protection civile ne peuvent pas atteindre en raison des bombardements. Le bilan des victimes depuis le 7 octobre 2023 passe à 66.005 martyrs et 168.162 blessés. Quant au bilan des victimes depuis la rupture unilatérale du cessez-le-feu par Israël et la reprise des bombardements, le 18 mars 2025, il passe à 13.137 martyrs et 56.121 blessés, ajoute le ministère. Pour les victimes parmi les demandeurs d'aide alimentaire, le document rapporte également que les tirs des soldats de l'armée d'occupation et des mercenaires américains de la Fondation «GHF» ont fait 6 martyrs et 66 blessés, portant le nombre total à 2.566 martyrs et 18.769 blessés. Hier, à 14h, le nombre de victimes des bombardements israéliens sur l'ensemble de l'enclave assiégée avait atteint 40 martyrs, dont au moins 15 dans la ville de Ghaza, ainsi que des dizaines de blessés depuis l'aube, ont indiqué des sources hospitalières à Al Jazeera. La Protection civile de Ghaza à court de carburant Interdite d'accéder dans les zones bombardées pour porter secours aux blessés et récupérer les dépouilles des martyrs, malgré les demandes de coordination via les institutions internationales, quand ses éléments ne sont pas carrément bombardés, la Protection civile de Ghaza fait face également à une importante pénurie de carburant. Dans une déclaration publiée, dimanche, sur son canal Telegram, le Directeur du Département de l'Aide Humanitaire et des Relations Internationales au sein de la Protection civile, Dr Mohamed Al-Mughayer, a dénoncé «la perturbation des forces d'occupation du service humanitaire que nous fournissons aux citoyens», et «la pression que nous subissons dans le nord de la bande de Ghaza en nous empêchant de recevoir le carburant nécessaire au fonctionnement des véhicules et équipements de secours et de lutte contre les incendies». «Le carburant dont nous disposons permet à peine de faire fonctionner nos véhicules pour un nombre limité de missions, qui ne dépassera peut-être pas cette semaine. C'est pourquoi nous insistons sur la nécessité d'une mobilisation de tout le monde pour faire pression sur l'occupation israélienne afin qu'elle permette l'acheminement de carburant aux institutions humanitaires qui travaillent dans la bande de Ghaza», lit-on dans la déclaration. Samedi, dans une autre déclaration, la Protection civile avait fait part du refus par l'armée d'occupation, «pour la deuxième semaine consécutive», des «demandes de coordination envoyées par la Direction des secours humanitaires du Défense civile via des institutions internationales dans la bande de Ghaza, pour permettre l'entrée des équipes de sauvetage dans des zones où résident des citoyens, dont des blessés, après avoir reçu des appels de secours de leur part». «Nous avons envoyé 73 opérations de coordination aux institutions internationales dans la bande de Ghaza, qui les ont à leur tour transmises aux autorités compétentes de l'armée d'occupation, afin de permettre à nos équipes d'accéder à ces zones et de travailler à sauver les blessés et à les transférer aux hôpitaux pour recevoir des soins. Malheureusement, toutes ont été refusées», ajoute la déclaration. Le document précise que les zones interdites d'accès sont «»Zarqa», «Al-Mahatta», à l'est de «Al-Nafaq» dans le quartier de Tuffah, et les zones de «Sabra» et «Tal Al-Hawa» dans le quartier de Rimal Sud», où «plusieurs blessés ont perdu la vie» faute d'intervention. Al-Qassam annonce la perte de contact avec 2 détenus israéliens Les Brigades al-Qassam ont annoncé, dimanche sur Telegram, «la rupture des communications avec les deux prisonniers en raison des opérations militaires brutales et des frappes violentes dans les quartiers de Sabra et Tel al-Hawa au cours des dernières 48 heures». «La vie des deux prisonniers est en danger réel, et les forces d'occupation doivent immédiatement se retirer au sud de la 8e rue, et suspendre les frappes aériennes pendant 24 heures à partir de 18h00 ce (dimanche) soir, jusqu'à ce qu'une tentative de libération des prisonniers soit menée» ajoute Al-Qassam. Al-Qassam a également fait part, dans une autre déclaration, de plusieurs attaques menées ces derniers jours contre les troupes israéliennes dans la ville de Ghaza. Hier (samedi, ndlr), les combattants des Brigades al-Qassam ont réussi à cibler un char Merkava avec un obus «Yassin 105» au sud de la tour al-Salahi à Tel al-Hawa, au sud de la ville de Ghaza. La branche militaire du Hamas, annonce que le même jour ses combattants «ont réussi à cibler une force sioniste retranchée dans une maison avec un obus anti-personnel, faisant des morts et des blessés parmi les soldats israéliens». De leur côté, les brigades al-Qods, la branche militaire du Jihad islamique, a fait part d'une attaque menée par ses combattants contre un char Merkava ciblé avec un obus antichar près de l'intersection Al-Aseel dans le quartier Al-Sabra de la ville de Ghaza. L'opération a eu lieu «à 16h00 exactement, le jeudi 25 septembre 2025», selon la même source. |
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