Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a adressé un message au sommet arabo-islamique extraordinaire tenu à Doha, lu en son nom par le ministre d'État, ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ahmed Attaf.

Le président de la République a affirmé dans son discours que "notre sécurité collective est un tout qui ne peut être fragmenté ou divisé", en soulignant que l'agression israélienne subie par l'État du Qatar représente une attaque contre toute la nation arabe et islamique ainsi que contre ses valeurs et principes.

Dans son message, le chef de l'Etat a réitéré le soutien sincère et loyal de l'Algérie à l'État du Qatar, à sa direction, son gouvernement et son peuple, en confirmant sa disposition à soutenir les frères dans tout ce qu'ils jugent approprié pour préserver leur souveraineté et maintenir l'intégrité de leur territoire. Le président de la République a également souligné que la gravité de la situation actuelle au Moyen-Orient rend cette période "historique et décisive", affirmant que l'occupation israélienne ne voit aucune limite à sa domination ni aucun plafond à ses violations du droit international et de la charte des Nations Unies, et qu'elle constitue "le plus grand danger pour la paix et la sécurité régionale et internationale" à travers ses agressions continues, qui ont touché cette année le Liban, la Syrie, le Yémen, l'Iran et le Qatar, en plus de sa guerre continue contre le peuple palestinien à Ghaza.

Le président Tebboune a expliqué que le Conseil de sécurité s'est réuni il y a deux jours à la demande de l'Algérie, avec le soutien d'un nombre considérable de pays, pour discuter de l'agression contre le Qatar, où la réunion a été marquée par une large solidarité de la part des États membres.

Il a souligné que la communauté internationale n'est plus "faible de volonté ni réservée" face à l'occupation israélienne, appelant à ce que les décisions du sommet soient "en accord avec ce contexte international croissant", et affirmant la nécessité de se rassembler pour des mesures fermes afin de contenir l'arrogance de l'occupant, de rendre justice aux pays et aux peuples de la région, et d'accélérer le traitement de l'essence même du conflit.