|
![]() ![]() ![]() Sommet de Doha: Le Hamas appelle à des actions pour stopper l'agression sur Ghaza
par Mohamed Mehdi ![]() Dimanche 708e jour de
l'agression sioniste contre la population civile de Ghaza
et 6e mois (195 jours) du siège total de l'enclave, l'armée génocidaire
d'Israël poursuit ses massacres contre les femmes, les enfants, et les
personnes à la recherche d'aide alimentaire.
Le rapport statistique publié, hier, par le ministère de la Santé, fait état de 414 victimes lors des précédentes 24h (samedi), dont 68 martyrs et 346 blessés transférés vers les hôpitaux de Ghaza, portant à 64.871 martyrs et 164.610 blessés, le nombre total de victimes Palestiniennes depuis le 7 octobre 2023. Le bilan des victimes depuis la reprise des bombardements, le 18 mars 2025, passe à 12.321 martyrs et 52.569 blessés, ajoute le document. Dans les centres de la Fondation «GHF», l'armée d'occupation et les mercenaires américains continuent de tuer des demandeurs d'aide alimentaire faisant, hier, 10 martyrs et 18 blessés, portant le nombre total des victimes parmi les demandeurs d'aide alimentaire à 2.494 martyrs et 18.135 blessés. Par ailleurs, le ministère de la Santé a annoncé le décès de 2 personnes affamées, portant à 422 martyrs, dont 145 enfants le nombre total de victimes de la famine et de la malnutrition imposées par Israël avec le soutien des Etats-Unis. Le document note également que depuis l'annonce par l'IPC de la Famine à Ghaza, 144 personnes sont décédées de faim et de malnutrition, parmi eux 30 enfants. Les bombardements de l'armée génocidaire sioniste se poursuivent sur l'ensemble de l'enclave, ciblant particulièrement la ville de Ghaza et le gouvernorat du nord de l'enclave. Hier, des sources hospitalières ont apporté à Al Jazeera que ces bombardements ont fait, jusqu'à 14h (localement), au moins 48 martyrs, dont 32 dans la ville de Ghaza. Parmi ces victimes, quatre martyrs et plusieurs blessés dans une frappe aérienne visant une maison de la rue Aydiya, à l'ouest de la ville de Ghaza, a rapporté une source à l'hôpital Al-Shifa citée également par Al Jazeera. Toujours à l'ouest de la ville de Ghaza, l'armée sioniste a totalement détruit un bâtiment abritant des personnes déplacées à l'Université islamique, après qu'un avis d'évacuation a été émis. En outre, l'armée israélienne a menacé, la semaine dernière, de bombarder un bâtiment abritant la plus grande collection archéologique de la bande de Gaza, a indiqué l'Ecole Biblique et Archéologique Française (EBAF) d'Al-Quds. Des archéologues tentent depuis quelques jours de sauver et récupérer les pièces les plus importantes de la collection, mais la majeure partie n'a pas été déplacée et risque d'être détruite. Un responsable «chargé de près de trois décennies de découvertes archéologiques à Ghaza» a décrit au quotidien britannique The Guardian «comment les objets ont été évacués en toute hâte d'un bâtiment de la ville de Ghaza menacé par une frappe israélienne». «Il s'agissait d'une opération à haut risque, menée dans un contexte extrêmement dangereux pour toutes les personnes impliquées un véritable sauvetage de dernière minute», a rapporté jeudi dernier The Guardian citant Olivier Poquillon, directeur de l'EBAF. Mercredi matin (10 septembre, ndlr), les autorités israéliennes ont ordonné à l'EBAF «d'évacuer son dépôt archéologique situé au rez-de-chaussée d'une tour résidentielle de la ville de Ghaza qui devait être ciblée», précise la même source. «L'occupation trompe l'opinion publique en prétendant cibler la résistance» Sur la nature de ces destructions massives de tours résidentielles et d'habitations de la ville de Ghaza, en préparation à son occupation, le Bureau des médias du gouvernement explique «l'occupation trompe l'opinion publique en prétendant cibler la résistance, alors qu'elle bombarde systématiquement des immeubles d'habitation, des bâtiments, des écoles et des institutions civiles dans le but d'exterminer et de forcer les déplacements de population». Dans un communiqué publié hier, le gouvernement dément pour la énième fois l'existence d'activités de la résistance Palestiniennes dans les zones civiles, qualifiant de «récits trompeurs» la campagne menée par l'armée d'occupation «dans divers médias locaux et internationaux» pour justifier ces destructions massives de la ville de Ghaza. «L'occupation a déclaré à plusieurs reprises attaquer des «cibles de la résistance», alors qu'en réalité, elle poursuit des civils non armés dans leurs maisons et leurs quartiers résidentiels, les ciblant directement pour les forcer à se déplacer», ajoute le communiqué qui dénonce également l'attitude de «l'administration américaine et des pays complices du génocide pleinement responsables cette agression barbare». L'occasion d'un «consensus historique» Dans une déclaration publié sur le site du Hamas, Izzat Al-Rishq, un des dirigeants du Mouvement a émis le vœu que le sommet de Doha, qui se tient aujourd'hui soit l'occasion d'un «consensus historique» pour les pays arabes et musulmans pour «se mobiliser afin de mettre fin au génocide et au nettoyage ethnique en cours dans la bande de Ghaza et aux crimes de l'occupation sioniste en Cisjordanie, à Al-Quds, au Liban, en Syrie, au Yémen, en Tunisie et au Qatar». «Le criminel de guerre Netanyahou tente de porter le combat à l'échelle régionale, cherchant à remodeler et à dominer le Moyen-Orient afin de concrétiser ses mythes sur le «Grand Israël». Son extrémisme et son imprudence mettent toute la région au bord de l'explosion», écrit Izzat Al-Rishq. «Le bombardement par Netanyahou de l'équipe de négociation (du Hamas, ndlr) à Doha est l'expression flagrante de sa volonté de détruire le processus de négociation et de saper le rôle du Qatar, pays frère, qui déploie des efforts inlassables pour assurer le succès des négociations et mettre fin à la catastrophe humanitaire créée par l'occupation dans la bande de Ghaza», lit-on dans le document. Le dirigeant du Hamas espère que le sommet arabo-islamique de Doha aboutisse à «un consensus historique» pour la mobilisation «tous les outils de pouvoir pour mettre fin à la au génocide à Ghaza» et pour «lever immédiatement le siège et protéger la souveraineté des États arabes et leur sécurité nationale collective». |
|