Avant-hier, pour
le deuxième et dernier jour, il a été procédé à la destruction de pas moins de
14 hectares de melons ainsi que de maïs sur le territoire de la commune de Ouled Rahmoune
après que les résultats d'analyses ont montré que l'eau d'irrigation utilisée
était polluée et pompée à partir de l'oued Boumerzoug.
L'opération qui a été supervisée par la gendarmerie, avec la participation de
l'APC de Oued Rahmoune, s'est soldée par la saisie
également de neuf motos-pompes, qui ont été utilisées pour l'irrigation des
cultures en question.
Selon le
président de l'APC de Ouled Rahmoune,
Mohamed Chettab, il s'agit principalement
d'agriculteurs, dont les terres sont situées dans le voisinage immédiat de oued
Boumerzoug qui traverse la commune et dont les eaux
sont réputées polluées et interdites, d'ailleurs, à toute irrigation par arrêté
de la wilaya. «En coordination avec la gendarmerie, nous avons effectué des
prélèvements pour analyse aussi bien pour l'eau de l'oued que des produits
agricoles. Les résultats ont montré que l'eau était polluée et que les produits
étaient totalement impropres à la consommation», dira-t-il. Les superficies
ainsi prises en défaut après analyse sont situées sur les territoires des
localités de Bounouara avec le lieu désigné par Naftal et la région de la localité de Benyahia,
notamment. Notre interlocuteur poursuit que dans ces conditions plusieurs
dispositions ont été prises, à l'exemple des saisies des moyens d'irrigation,
la destruction des cultures mises en cause et le transfert des dossiers des
contrevenant en justice. «Car c'est là une chose impardonnable et même
criminelle, avec des incidences très graves sur la santé publique»,
conclura-t-il.