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Constantine - Centre médico-social de Bouchama: La panne d'un appareil d'analyses médicales éreinte les malades

par A. Mallem

Un appareil faisant les analyses médicales, tombé en panne et qui tarde à être réparé et voilà de nombreux malades désemparés et extrêmement contrariés. Ces pauvres malheureux dont l'état de fatigue apparaît, nettement, sur leur visage et leur corps pliant, sous le poids des ans et affaibli par les maladies, endurent des fatigues supplémentaires, occasionnées par les allées et venues qu'ils font, chaque matin, de bonne heure, au centre médico-social de la CNAS. Et cela depuis une vingtaine de jours, nous ont-ils affirmé, hier, lorsque nous les avons rencontrés, aux abords du centre de la Cnas, du quartier ?Bouchama', à Bab-El-Kantara. Car, il s'agit bien de ce centre qui est très prisé par les affiliés, à cause des prestations médicales et paramédicales qu'il dispense pour les malades qui viennent, de tous les coins de la wilaya. «On trouve, toujours, ce qu'on cherche dans ce centre, mais des fois il y a des pannes, nous a expliqué un malade souffrant de diabète et qui était venu faire des analyses». «Mais à cause d'une panne, dans l'appareil qui dure depuis une vingtaine de jours, je n'ai pas pu faire ces analyses et je pointe, ici, chaque matin, de bonne heure, en espérant que l'appareil en question soit réparé », nous dira-t-il, en se lamentant car, selon lui, il serait, beaucoup, plus aléatoire d'aller dans un autre centre. Un bon nombre d'autres malades, trouvés à l'intérieur du centre et qui ont dit être venus, tôt le matin, qui de Zighoud Youcef, qui de Hamma Bouziane ou d'El-Khroub, pour faire les mêmes analyses, se sont heurtés au même problème. Et très contrariés, ils ont confirmé cet inconvénient. «Moi, depuis plus d'une dizaine de jours, je pointe chaque matin et je repars bredouille», s'est lamenté une femme, d'un certain âge, en brandissant une ordonnance. Interrogés, des travailleurs du centre ont confirmé cet inconvénient, en s'abstenant d'aller plus loin à ce sujet. Allant à la source pour demander des informations sur ce sujet, nous avons contacté, dans l'après-midi d'hier, le Dr. Saïd Allami, directeur de la CNAS de la wilaya de Constantine, qui s'est montré, tout d'abord étonné de ne pas être au courant du problème. Puis il déclara : «c'est notre devoir et notre mission, en tant que responsables, de régler ces inconvénients. Je vais d'abord m'informer et je prendrai en main, personnellement, ce problème pour le régler dans les meilleurs délais», a promis le Dr Allami.