Levée de boucliers,
hier, parmi les maîtres assistants et les professeurs au CHU d'Oran, où un
rassemblement de protestationd a été tenu devant le
siège de la direction générale pour exiger le virement des indemnités
hospitalières et de garde. Une soixantaine de maîtres assistants et de
professeurs, dont des chefs de services, ont pris part à ce rassemblement.
Selon le docteur Djazouli, secrétaire général du
bureau d'Oran du Syndicat national des enseignants chercheurs
hospitalo-universitaires (SNECHU), « la situation est devenue intenable. Le
versement des indemnités hospitalières est, à chaque fois, bloqué, au niveau du
contrôleur financier et leur virement retardé par le receveur. C'est un état de
faits qui a tendance à se répéter, depuis plusieurs mois. Outre cette indemnité
hospitalière, il y a aussi l'indemnité de garde qui n'est pas touchée par les
maîtres assistants et les professeurs depuis, maintenant, quatre mois, a-t-il
déploré. Une situation qui pénalise lourdement les hospitalo-universitaires du
CHU d'Oran mais aussi ceux de l'Etablissement hospitalier spécialisé en
pédiatrie (EHS) Canastel et du Centre anti-cancéreux
(CAC) de Misserghine d'où notre mouvement de
protestation qui a pris la forme d'un rassemblement devant le siège de la
direction générale du CHU d'Oran. L'administration, a souligné, le Dr Djazouli, s'est engagée, par la voix du directeur général
du CHU, à l'issue d'une réunion tenue hier, entre les deux parties, « à régler
le problème dans les prochaines 48 heures ». Une promesse qui a eu le mérite de
calmer les esprits, même si le mot d'ordre adopté par
les contestataires est de se donner rendez-vous dans 48 heures pour une
nouvelle protestation, au cas où ce problème de versement des indemnités
persisterait encore.