Les créances de
l'OPGI atteignent un niveau très inquiétant, près de 100 milliards de centimes,
alerte-t-on à l'office de promotion et de gestion
immobilière de Tiaret. Cet important préjudice financier a amené les
responsables de cet organisme à prendre une série de mesures administratives et
judiciaires à l'encontre des mauvais payeurs, au nombre de 24.000. En dépit des
facilités de paiement et les échéanciers de paiement accordés, les locataires
sont toujours récalcitrants, se plaint un responsable à l'OPGI. Ce dernier,
face à une situation de blocage, passe à une autre étape, celle d'adresser des
mises en demeure avant d'entamer des poursuites judiciaires à l'encontre des
mauvais payeurs. Même les chefs d'unité ont été instruits pour accorder des
échéanciers de paiement afin de faciliter la régularisation des
dettes par les locataires récalcitrants.
La dernière étape est la résiliation pure
et simple du contrat de location conformément à la réglementation en
vigueur, menace l'office de promotion et de gestion immobilière. Le tribunal de
Tiaret a déjà été saisi des dossiers des mauvais payeurs et « des expulsions
des logements appartenant à l'Etat » peuvent être prononcés par voie judiciaire,
indique-t-on encore à l'OPGI. La faiblesse des recettes pose de grandes difficultés
financières à l'office surtout en matière d'entretien du parc immobilier estimé
à plus de 35.000 logements.