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EL-TARF: Cap sur l'Agriculture

par A. Ouelaa

Avec 80.000 ha de terres agricoles, les potentialités sont énormes, tant dans les cultures maraîchères, les céréales, l'arboriculture, les légumes secs, l'élevage avec presque 200.000 têtes de bovins, l'apiculture que dans d'autres spéculations.

La région d'El Tarf pourrait, à l'avenir, devenir un pôle d' excellence, en matière de production et de productivité agricole. La création de tout un tissu en industrie agroalimentaire à même de satisfaire les besoins nationaux en tomate fraîche et concentré de tomates avec ses 7 conserveries et pourquoi pas exporter tout excédent. Pour ce faire, les conditions et les moyens nécessaires sont à mettre en œuvre, pour concrétiser ce saut quantitatif et qualitatif, dans le secteur de l'Agriculture, encore en jachère et qui n'attend qu'un défrichement salutaire. En ce sens, une école de Formation pour les agriculteurs a reçu le feu vert du wali, cette semaine, dans le cadre du Calpiref, la Sarl GRA.

Son gérant, le jeune Athamnia Kheir Eddine, le premier à avoir introduit la mécanisation et tous les équipements agricoles depuis 3 ans dont les ?récolteuses' de tomates, travaille, étroitement, avec la chambre agricole et les Services agricoles. Il passe, ainsi, pour celui qui a fait plus que tout autre pour l'Agriculture, en étant avec son équipe d'ingénieurs, constamment à l'écoute des agriculteurs. L'objectif de cette école, expliquera l'initiateur de ce projet dont l'implantation est prévue dans la commune de Ben M'Hidi, est de former les agriculteurs en les initiant aux nouvelles technologies agricoles avec le concours des meilleures firmes, versées dans les traitements phytosanitaires, les équipements agricoles, les rendements, la production laitière et le reste.

A titre d'exemple, au lieu de 300 quintaux à l'hectare en moyenne, pour la tomate industrielle, 1.200 q seraient possibles avec la technicité moderne. De même pour les céréales, au lieu de 20 q/ ha, le rendement peut passer à 50 q/ha et quand vous avez la nourriture voulue, avec 17 mélanges, comme cela se fait ailleurs pour les vaches laitières, le rendement ne se fera pas attendre. Bref, il s'agit, tout simplement, de faire en sorte que l'agriculteur devienne un vrai gestionnaire d'une exploitation agricole, voire un promoteur. Il est utile de rappeler que le Calpiref miné, par le passé, par la bureaucratie et les passe-droits, est présidé, depuis un an, par le wali qui a eu à écouter tous les investisseurs potentiels dans les secteurs qui cadrent avec la vocation et les spécificités de la région, faisant un bond spectaculaire dont les retombées se feront sentir, dès l'année prochaine.