Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Logement rural à Mers El-Hadjadj : Les bénéficiaires s'impatientent

par K. Assia

Les bénéficiaires des logements ruraux de la localité de Mers El-Hadjadj ne savent plus à quel saint se vouer face au retard dans la concrétisation de ce programme. Sur les 150 aides destinées à la réalisation de ce quota, seulement 50 ont été distribuées. La commune doit désormais étudier tous les dossiers et régler de manière définitive le problème du foncier pour les bénéficiaires qui ne sont pas en possession de terrains, apprend-on du côté de l'APC.

En effet, la demande dépasse largement l'offre qui est de 150 unités de type rural. Initialement et selon le maire de cette commune, les demandes déposées par les postulants concernaient le logement social mais, après étude de tous les dossiers, ceux-ci ont été orientés vers la formule du logement rural groupé. Un bureau d'études a été désigné pour trouver une solution au problème du foncier et permettre la concrétisation de ce programme. Ce type de logement a connu ces dernières années un certain engouement. La wilaya d'Oran a bénéficié d'un quota de 10.000 logements ruraux dans le cadre du plan quinquennal 2010-2014. Durant la période allant de 2002 à 2009, seulement 1.425 agriculteurs ont bénéficié d'aide (70.000 millions de centimes) pour la construction ou la réhabilitation de leur habitation dans le cadre du programme de l'habitat rural. Au titre du précédent plan quinquennal, Oran a également bénéficié de 500 aides pour réaliser des logements dans les zones rurales. 14 projets ont été aussi retenus dans le cadre du programme de développement rural intégré (PPDRI). Ces actions portent sur les plantations fruitières, les corrections torrentielles pour la préservation des terres agricoles, la création de voies d'accès aux périmètres agricoles, la réalisation de brise-vent ainsi que la réalisation de logements ruraux. Les 14 projets ont touché 5.700 familles totalisant 30.000 habitants répartis sur les daïras de Boutlélis, Béthioua, Gdyel et Oued Tlélat, pour un montant de 30 milliards de centimes.