M. Habib Yousfi,
président de la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA),
s'est arrêté, ce week-end, à Guelma, où il a rencontré les opérateurs
économiques locaux, affiliés à sa corporation patronale. La salle des
conférences de l'hôtel « Mermoura » a abrité ce conclave, préparé par M.
Lakehal Mohamed, vice-président de la CGEA et responsable du bureau de wilaya.
L'objet de cette rencontre a porté sur la redynamisation des actions de
proximité, adoptées par la CGEA, dans ses rapports organiques avec ses
adhérents et recueillir leurs préoccupations, majeures dans le milieu des
Affaires en vue de peaufiner les approches optionnelles, dans leur stratégie,
en tant que force de propositions fécondes, au sein de la tripartite. Dans sa
communication, devant un aréopage d'opérateurs économiques et de représentants
de la presse locale, M. Habib Yousfi a évoqué les grandes mutations
socio-économiques et géopolitiques, à l'ombre de la globalisation outrancière,
ainsi que les enjeux de développement auxquels l'Algérie devrait faire face, en
s'adossant, nécessairement aux concepts fondamentaux de son économie, puisant,
savamment, dans les lignes directrices du pacte économique social et les
résolutions adoptées, aux différentes réunions de la tripartite. Au sujet du
nouveau plan des investissements publics, projeté par l'Etat, à travers le
programme quinquennal 2015-2019, M. Habib Yousfi affirme : « Nous n'avons pas
été associés à son élaboration, mais nous allons participer, dans une grande
part, à sa mise en œuvre, sur le terrain, en tant que partenaire considéré
comme un vivier des moyens nationaux de réalisations. Nous sommes des
bâtisseurs et en s'impliquant, nous construisons notre pays, loin de préjugés
réducteurs qui nous cataloguent, indûment, comme un syndicat revendicatif ».
Il dira aussi : «
les pouvoirs publics ont mobilisé une cagnotte de près de 21.000 milliards de
DA, devant contribuer à la relance des secteurs des infrastructures de base, du
développement social et des secteurs productifs, sur les vecteurs créateurs de
richesses et d'emplois où nos capacités d'industrie et nos managers, formés à
l'université algérienne, sont à même de relever tous les défis avec leurs
potentialités nationales, capables d'innover dans la haute performance et la
compétitivité ».