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La durée de location du parking à étages allongée

par A. E. A.

L'APC de Constantine a débattu, lors de sa 3ème session ordinaire qui s'est tenue jeudi dernier, de plusieurs dossiers et a approuvé des marchés, des aides financières à des associations, ainsi que des projets de développement. Ainsi, l'Assemblée a consacré plus de 36 milliards 500 millions de centimes à la maintenance de l'éclairage public de la rive Est de la ville, de même qu'elle a voté un milliard et demi de centimes pour la réfection des escaliers de l'ascenseur Mellah Slimane et de l'aménagement du parc communal de Bardo.

Le vote concernant un marché de 900 millions de centimes pour l'équipement des cantines des écoles primaires, ainsi que celui de bien d'autres transactions, sont passés aussi comme une lettre à la poste. Cependant que les choses ont été tout autre lorsque deux points figurant sous la rubrique «divers», ont été soumis à délibération. Ainsi, le débat a été houleux et même assez long, lorsqu'il s'est agi de discuter de certaines modifications à apporter au cahier des charges du parking à étages de l'avenue Zaamouche. Selon le maire, il lui a été demandé par son locataire de renégocier la durée de la concession ou de location, actuellement de trois ans, pour la porter à six ans, d'une part, et de changer les activités de 7 locaux parmi la soixantaine situés au rez-de-chaussée de la bâtisse. Les avis des élus étaient très partagés et la proposition avait du mal à passer et c'est finalement une clause de l'ancien cahier des charges qui a permis une issue. Celle-ci stipule en effet, qu'en cas de demande de renouvellement du contrat par l'intéressé, elle sera acceptée sous condition d'une augmentation de 5% par an du loyer. L'autre point qui a suscité débat est relatif à la transformation de l'école «Hadjar», située au secteur urbain El Kantara, en laboratoire d'hygiène dont le manque se fait terriblement sentir pour permettre à l'APC d'effectuer les analyses dont elle a besoin. Mais, la demande de cette transformation se heurte à des difficultés, et à une opposition de la direction de l'éducation, du fait qu'elle abrite encore des élèves d'une association d'alphabétisation, au nombre de cinq selon des élus, ainsi que le siège d'une association d'handicapés. En définitive, les élus ont délibéré pour la proposition intermédiaire du maire, qui a consisté à couper la poire en deux. Elle a trait au partage dudit établissement scolaire avec ses «locataires» actuels, «l'école étant assez vaste pour nous permettre d'y aménager dans une de ses ailes le laboratoire d'hygiène de la commune en question et ce sans expulsion de quiconque», dira-t-il.