A Baraki ou Dar El Beida, c'est du pareil au même pour le PAC. En concédant une énième défaite, celle de trop à domicile face cette fois-ci à un sérieux prétendant à l'accession le CAB en l'occurrence, le moins que l'on puisse dire, c'est que les Pacistes se sont compliqués la tâche. Il leur faudra désormais un miracle et se surpasser pour espérer sauver leur peau du purgatoire.

Du pain sur la planche pour le coach Kamel Bouhellal dont le visage après l'échec contre les Aurésiens du CAB, traduisait son énorme déception et un sentiment d'inquiétude à quatre rounds de la fin. Certes, la visite du CAB était appréhendée par les camarades du gardien Benmedour, mais de là à hypothéquer ses chances de maintien, il y avait une marge à laquelle personne ne s'attendait, surtout après l'encourageant match nul ramené de Skikda. Les fans du PAC espéraient, pour le moins, que leur équipe obtienne le point du nul. Mais la formation chère à Zetchi vient de rater un autre rendez-vous. Cette défaite va contraindre, encore une fois, le coach Bouhellal à revoir sa copie pour le reste du parcours. Et ce ne sera guère une simple affaire, bien au contraire, du fait que chaque point concédé précipitera le club vers le purgatoire.

C'est dire que les Pacistes n'ont plus le droit à l'erreur et, avec un moral au plus bas, il n'est pas du tout évident de les voir réaliser un exploit vendredi prochain face à l'OM qui n'a aucune raison de faire la moindre concession. Le match suivant s'annonce également comme une mission impossible à Constantine face au CSC avant de recevoir le CRT.

La dernière rencontre pour le PAC, qui aura lieu à Batna face au MSPB, ne risque pas de changer grand-chose. Mais d'ici là, les Pacistes seront normalement fixés sur leur destin. Et ce dernier n'est plus en leurs mains.