Tout le monde à Ziraiya et un peu tout Relizane ne tarissaient pas d'éloges à M. le wali et aux membres de son exécutif, concepteurs et réalisateurs du parc de verdure de Ziraiya (cité agricole), notamment les équipes de la direction des forêts et leur directeur M. Benyamina K, inspiré jusqu'à languir les As des ingénieurs paysagistes mais le plat avait une fêlure, son coût à 37 milliards et son mode de gestion impliquant tout le monde et personne à la fois. En effet, invités à accompagner une sortie sur le terrain de l'exécutif wilayal à l'occasion de la Journée mondiale de la Presse, les représentants des journaux et radios accrédités ont été mis au courant que le parc «couvait» chaleureusement mais dans la fraîcheur un dessein d'un bassin canal datant de l'ère coloniale, nécessitant des travaux de réhabilitation et de rénovation à hauteur de 25 milliards de cts et ralliant à son utilité agricole d'irrigation des centaines d'hectares, fort d'une contenance de 126 millions de litres d'eau, celle curieuse et à vecteur touristique de la Mina de ski nautique et de planche à voile contenue dans son cahier des charges qui prévoit, selon le directeur de l'hydraulique intérimaire M. Matou, nominé sans être nommé (ironise un de ses collègues), la réfection des talus et leur renforcement en béton armé sur 1600 m ainsi que des chantiers de désenclavement. Du jet ski à? Ziraiya ! Après tout, il s'agit d'une discipline olympique dès 2012, et 2 années suffisent largement à des néo-primeurs pour une 1ère participation où il est important d'être nommé, sans être nominé d'une quelconque médaille, d'un titre ou d'une distinction.