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Aïn Témouchent: 36 exploitations minières et des interrogations

par Belhadri Boualem

A l'heure actuelle, la wilaya d'Aïn Témouchent dispose de 36 gisements dont 23 carrières en exploitation, 12 non encore mises en exploitation et une autre à l'arrêt. Le gros concerne les gisements de calcaire, d'argile, de pouzzolane, de sable et de carbonate de calcium ainsi que le tuf.

Toutes confondues, ces exploitations produisent environ 5 millions de mètres cubes par an. A l'étude, il y a pas moins d'une dizaine qui devraient être revêtues du sceau d'acceptabilité par les différents départements techniques de la wilaya habilités à se prononcer su la faisabilité des projets.

 Les informations fournies ne permettaient pas de faire une lecture d'analyse pour étancher la curiosité de l'opinion en matière d'impacts sociaux économiques et en terme d'indices sur l'emploi que pourraient créer lesdites exploitations. Cependant, il est à souligner que plus de 50% des gisements mis en exploitation ou devant l'être l'ont été durant la dernière décennie.

 C'est grâce aux nouvelles dispositions règlementaires et les différents amendements, opérés ces dernières années dans le but de développer le secteur minier, que les gisements ont pu voir le jour dans la wilaya d'Aïn Témouchent.

 Ainsi, les deux exploitations destinées pour la production du ciment totalisent environ 2 millions de tonnes par an, des estimations puisées du rapport de la wilaya de l'exercice 2009. Malgré ces apports, la tension sur les matériaux de construction demeure à son niveau le plus élevé ces derniers mois, et beaucoup d'entreprises du BTPH avaient des problèmes d'approvisionnement assez aigus.

 La pression se maintient et les informations rapportées ces derniers jours au sujet de l'importation du ciment, pour faire face à la demande sans cesse croissante, viennent une fois de plus mettre en évidence la réalité du marché du ciment qui assiste à une crise non des moindres.

 A Aïn Témouchent, il s'agit d'un problème d'insuffisance de la matière première (calcaire-argile et autres) à l'origine de la faible production de ciment ou bien l'usine de Béni Saf est arrivée à son niveau de production le plus élevé. Quelle que soit la réponse, le ciment manque et beaucoup de projets risquent d'en souffrir.