L'Egypte,
l'un des postulants au sacre africain, a mal débuté cette phase finale après
son échec face au Nigéria. Pour cette deuxième journée, les Pharaons n'ont
d'autre alternative que de gagner ce soir devant la Guinée-Bissau pour éviter
une sortie prématurée qui serait considérée comme une catastrophe nationale.
Déjà, le responsable technique de l'Egypte, le Portugais Carlos Queiroz, qui a remplacé Hossam
Al-Badry, est sur la sellette après avoir été décrié
par de nombreuses personnalités footballistiques égyptiennes. Ceci signifie que
le technicien portugais n'a pas droit à l'erreur et devra trouver les solutions
pour permettre à son équipe de rebondir dès aujourd'hui.
La
Guinée-Bissau, considérée comme l'outsider de ce groupe, a-t-elle les moyens de
tenir la dragée haute à l'Egypte ? Les «Djurtus»
tiennent leur force d'un effectif stable qui n'a rien à perdre. Leur coach Baciro Candé, qui s'apprête à vivre sa troisième CAN
consécutive en tant que sélectionneur, veut épingler à son tableau de chasse
l'Egypte, surtout que sa sélection est mieux lotie au classement avec un point
dans son escarcelle après le nul face au Soudan. Les Egyptiens, avec zéro point
au compteur, doivent impérativement trouver les ressources nécessaires pour se
replacer à la qualification en attendant le derby qui les opposera aux
Soudanais lors du troisième et dernier round de ce groupe. Sur le papier,
l'Egypte a les faveurs du pronostic et semble bien armée pour atteindre son
objectif du jour, ne serait-ce que pour se réhabiliter avec son public.