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l'heure qu'il est, les millions de fans de l'équipe nationale A' n'ont pas
encore digéré les conséquences du règlement instauré par la FIFA. Les
législateurs de cette instance toute puissante mais contestée dans sa gestion
comme le prouvent les scandales de ces dernières décennies, auraient dû
appliquer une règlementation plus logique et plus simple à ce système du
fair-play, à savoir les tirs au but encore en cours dans les compétitions de
coupes notamment. Car, même avec la VAR et la répétition des images, ce sont
toujours des arbitres sur le terrain ou dans la cabine où sont installés les
écrans de la VAR qui ont le dernier mot. Et nous sommes certains qu'ils se sont
trompés sur les cartons jaunes et rouge de Titraoui. Les
images nous ont montré que Tougaï par exemple, n'a
fait que ce qu'il devait faire face à un adversaire, c'est-à-dire dégager le
ballon pour écarter le danger. Où se trouve la faute dans ce cas précis où il y
a eu contact des pieds des deux joueurs ? Lorsqu'on voit des fautes autrement
plus grossières non sanctionnées, on est sidérés par cet énorme « décalage » à
propos de la perception des duels. Pour expliquer cette différence, les
observateurs estiment qu'il y a plusieurs « façons » d'arbitrer selon les
continents et les pays, ceux d'Angleterre ayant la tendance à ne pas réprimer
toutes les fautes. Et pourtant, les Lois du jeu sont universelles que les
arbitres doivent potasser avec assiduité pour obtenir le grade d'international
si recherché. Déjà, bien avant la rencontre, des experts présents à Qatar
avaient émis des réserves sur les capacités de l'arbitre argentin Facundo Tello, à bien diriger un tel choc. Ce qui s'est
passé mardi et les fâcheuses conséquences pour nos représentants ont confirmé
leurs appréhensions. Effectivement, le penalty ne devait pas être accordé aux
Egyptiens puisqu'il n'y avait pas corner le ballon
ayant franchi la ligne. Les images revues des milliers de fois par les
internautes ont prouvé que le ballon est sorti des limites du terrain. En
principe, une réclamation pour faute technique aurait due
être formulée verbalement par Brahimi selon le
procédé d'usage, c'est-à-dire en présence du capitaine adverse et de l'arbitre
assistant le plus proche de l'action contestée. Cette réclamation devait être
transcrite sur la feuille d'arbitrage pour que l'affaire soit ensuite traitée
par la commission compétente. Si les membres de cette commission reconnaissent
la faute technique, deux décisions devaient être prononcées, à savoir le match à
rejouer et suspension de l'arbitre. D'ailleurs, comme tous les sportifs, Bougherra a revu les images de la VAR concernant
l'expulsion de Titraoui. « Je suis très surpris de la
décision de l'arbitre qui a transformé le carton jaune en rouge. J'ai vu la VAR.
Pour moi, il n'y a pas de carton rouge ». En effet, le pensionnaire du Paradou
a exécuté un tacle glissé, une intervention régulière permise par la loi XII.
Or, dans un premier temps, le referee argentin a brandi un carton jaune? première erreur. Et, après
avoir consulté l'écran de la VAR, il a annulé le jaune et brandi le rouge,
seconde grossière erreur. Ceci nous amène à dire, qu'à l'instar de Tello,
certains arbitres sont « sensibilisés » par l'importance du match et par
l'environnement. Dans le cas de ce match, Facundo
Tello a subi la pression des joueurs égyptiens sur les actions ayant fait
pencher la balance de leur côté, mais aussi celle des supporters égyptiens,
plus bruyants que ceux des Verts. Au lieu de se fier aveuglement aux arbitres,
de leurs assistants et ceux chargés de la VAR, les tirs au but, dénommés par
les malchanceux de loterie, sont des gestes techniques qui récompensent les
meilleurs dans cet exercice. Et personne ne trouvera à redire ! Au final, nous
pouvons affirmer, qu'hormis quelques prestations, les arbitres n'ont pas été à
la hauteur. Ce constat amer va-t-il contraindre la FIFA à mieux étudier le
volet de la désignation ? Nous en doutons fort en raison des connivences dont
elle-même est l'instigatrice.
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