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Selon son PDG, Toufik Hakkar: Sonatrach table sur une recette de 30 à 33 milliards de dollars

par El-Houari Dilmi

Le Groupe pétrolier-gazier Sonatrach table sur une recette se situant entre 30 et 33 milliards USD pour l'année 2021, a indiqué, hier lundi, son PDG Toufik Hakkar.

En effet, s'exprimant sur les ondes de la Radio nationale, le PDG de Sonatrach a mis en avant «l'aisance financière du groupe pétrolier-gazier Sonatrach, en raison des décisions judicieuses de l'OPEP et l'amélioration du marché mondial». Faisant état des nouveaux projets de la compagnie nationale, dans le cadre de la stratégie à l'horizon 2025, Toufik Hakkar a d'abord parlé du renouvellement des réserves nationales en hydrocarbures, indiquant que «malgré la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19, Sonatrach a réussi à renouveler ses réserves à hauteur de 120% en plus du développement des industries de transformation pour couvrir les besoins du marché national».

Chiffres à l'appui, le PDG de Sonatrach a également indiqué que le groupe «a réalisé des recettes de 21 milliards de dollars USD a fin août 2021 contre 13 milliards l'année dernière», a-t-il affirmé. Au sujet du volet investissement et des exportations de gaz naturel liquéfié, Toufik Hakkar a fait état de «capacités considérables en matière d'exportations par gazoduc, des capacités qui peuvent suffire jusqu'à 2030, à part la réalisation en cours de quelques projets comme l'élargissement du port pétrolier de Skikda pour permettre l'accostage des gros navires de transport et du coup faciliter l'accès au marché asiatique et sud-américain», a-t-il révélé. Rebondissant sur le volet investissement et les perspectives offertes par le marché africain et les pays voisins, l'invité de la Radio a déclaré que son groupe «s'intéresse de près à ce marché», précisant que Sonatrach «a des projets en développement au Pérou avec des rentrées de 150 millions de dollars USD, outre les études en cours pour développer nos explorations en Libye et au Nigeria», a-t-il souligné.

Au sujet des investissements étrangers dans le secteur des hydrocarbures, le PDG de Sonatrach a indiqué «qu'avec le début de l'année prochaine, des accords seront passés avec des partenaires étrangers pour l'exploration et la production, d'où le travail mené actuellement par le département de l'énergie pour améliorer le climat des affaires, comme la débureaucratisation de l'acte économique et la révision des textes réglementaires afin de capter plus d'investisseurs». «Encourager les petites et moyennes entreprises algériennes et encourager les jeunes compétences à investir ce créneau porteur, fait également partie de nos objectifs», a encore souligné Toufik Hakkar ajoutant que Sonatrach «table, dans le cadre de sa stratégie globale, sur la production d'hydrogène vert pour se mettre au diapason de ce qui se fait de mieux dans le monde en matière d'énergies propres».

Dans une évaluation intermédiaire de l'indice de gouvernance des ressources pour l'année 2020, publié par l'Institut de gestion des ressources naturelles de New York, le groupe Sonatrach «a enregistré une progression remarquable dans son classement, avec une augmentation de 18 points par rapport à 2017, et sa performance est ainsi considéré comme satisfaisante et positive», a conclu le PDG de Sonatrach.