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Arrêtées jeudi et vendredi: Plusieurs personnes libérées

par M. M.

Des militants et journalistes arrêtés jeudi, dans plusieurs wilayas du pays, ont été libérés vendredi. Selon la page Facebook du Comité national pour la libération des détenus (CNLD), à Alger «Khaled Drareni, Ihsane El Kadi, Karim Tabbou et Smail Aggoune ont été relâchés».

A Mostaganem, «Dalila Touat, Allioui Bouabdallah, Ibrahim Ould Amdari» et d'autres personnes arrêtées dans cette wilaya ont été relâchées le même jour, soit jeudi, ajoute la même source. Arrêté vendredi, Amine Aksa a été «placé en garde à vue et sera présenté devant le procureur du Tribunal d'El Harrach, dimanche 13 juin 2021», annonce le CNLD.

La même page indique aussi que la chanteuse Zakia Mohamed, arrêtée vendredi, a été relâchée le jour même, mais elle «sera présentée devant le procureur du Tribunal de Sidi M'hamed d'Alger» aujourd'hui ou lundi 14 juin 2021. Précisant aussi que «son téléphone portable a été confisqué». A Tizi Ouzou, alors qu'ils participaient à la marche de vendredi, «les avocats Nabila Smail , Aïssa Rahmoune et Mustapha Bouchachi, ont été également relâchés».

Vendredi la page du CNLD a fait état d'autres arrestations. C'est le cas de «Khalil Nouar, Khaled Ait Hamou, Abdallah Smaili (les trois sont de Tiaret) et Abdallah Hessani (de Annaba) arrêtés vendredi 11 juin 2021 à Bab El Oued». Ils ont été «placés en garde à vue, en attendant la suite», selon la même source.

De même que Farid Elbar «arrêté chez lui à El Eulma, le jeudi 10 juin 2021», «a été transféré de la wilaya de Sétif vers celle d'El Taref, en attendant sa présentation devant le procureur avec d'autres personnes», indique la page du CNLD qui précise qu'une «perquisition au domicile familial a eu lieu le vendredi matin». Hier, le CNLD a annoncé l'arrestation à Alger-centre de deux étudiants, Saber Ben Aissa et Hamoudi Abouda, à la rue Victor Hugo». La même source fait état de plusieurs arrestations, hier, à Boumerdès, «Farid Belmokhtar et Hakim Fekir à Laaziv (Naceria)», et à Tizi Ouzou, «Saïd Amzal à Draa Ben Khedda» qui «était avec quatre jeunes appelant au boycott des élections législatives».