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Ancien patron de la Sécurité intérieure: Le général Wassini condamné à 16 ans de prison

par El-Houari Dilmi

L'ancien directeur général de la Sécurité intérieure (DGSI), le général Wassini Bouazza, a été condamné, jeudi à, 16 ans de réclusion criminelle par le Tribunal militaire de Blida. Poursuivi pour plusieurs chefs d'inculpation, le général Wassini Bouazza, dont le procès s'est ouvert le 30 mars dernier, a comparu devant le Tribunal militaire de Blida avec quatre autres officiers, tous ses subordonnés. L'ancien directeur général de la Sécurité intérieure est poursuivi pour «enrichissement illicite», «trafic d'influence» «entrave à la justice» et «infraction aux consignes de l'armée». Deux des quatre de ses subordonnés poursuivis dans cette affaire, tous des officiers de l'armée, on été condamnés à 15 ans de prison ferme et les 2 autres à une peine de 14 ans de prison ferme avec mandat de dépôt.

Il est à relever que le procureur de la République près le Tribunal militaire de Blida avait requis une condamnation de 20 ans de réclusion contre Wassini Bouazza et ses co-accusés. Le Général Ouassini Bouazza avait été condamné, en juin 2020 à 08 ans de prison ferme assortis d'une amende de 500.000 DA pour outrage à corps constitué et faux et usage de faux.

«Conformément à l'article 11, alinéa 3 du code de procédure pénale et dans le cadre du strict respect de ses dispositions, M. le Procureur général militaire, près la Cour d'Appel militaire de Blida porte à la connaissance de l'opinion publique qu'une audience contradictoire a eu lieu ce jour, 23 juin 2020 au Tribunal militaire de Blida, pour statuer dans le dossier préliminaire de l'ex-directeur général de la Sécurité intérieure, le Général Ouassini Bouazza, pour les chefs d'inculpation d'outrage verbal à corps constitué, humiliation d'un subordonné, faux et usage de faux et détention d'une arme et de munitions de guerre catégorie IV, des faits prévus et punis par les articles 144 et 222 du code pénal, 4 et 32 de l'ordonnance 06/97 du 21/01/1997, relative aux matériels de guerre, armes et munitions, et 320 du code de justice militaire», avait indiqué alors un communiqué du Tribunal militaire de Blida.

Le Tribunal militaire a condamné contradictoirement le Général Ouassini Bouazza pour les crimes d'outrage à corps constitué, humiliation d'un subordonné, usage de faux, détention d'arme à feu et de munitions de guerre catégorie IV, à huit (08) ans de prison ferme assortis d'une amende de 500.000 Da et confiscation des objets saisis», ajoute le communiqué.