Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Djerad: «Un protocole sanitaire rigoureux au niveau des écoles»

par R.N.

Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad a affirmé, samedi depuis Djelfa, que la révision constitutionnelle soumise à référendum le 1er novembre «mettra un terme à tous les dérapages enregistrés par le passé». «L'Algérie a déjoué, avec l'élection du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune le 12 décembre dernier, plusieurs tentatives d'entamer sa stabilité», a indiqué M. Djerad lors d'une rencontre avec les représentants de la société civile au terme de sa visite dans cette wilaya. «Le référendum sur la révision de la Constitution prévue le 1er novembre, sera une échéance décisive qui mettra fin à tous les dérapages enregistrés par le passé», a-t-il ajouté précisant que la prochaine Constitution sera «celle des jeunes et de toutes les franges du peuple algérien, la Constitution de la Déclaration du 1er novembre 1954 qui sous-tend l'unité nationale». Après avoir salué l'élan du peuple algérien, le 22 février 2019 (Hirak populaire), M. Djerad a affirmé que l'Algérie nouvelle «sera édifiée par ses enfants, femmes et hommes, qui sont capables d'en consolider la souveraineté».

S'agissant de la prochaine rentrée scolaire, M. Djerad a déclaré que «le Gouvernement a fait, depuis le début de la pandémie de Coronavirus, un énorme travail qui a permis de réaliser des résultats satisfaisants», évoquant «un protocole sanitaire rigoureux au niveau des établissements éducatifs pour protéger les élèves des trois paliers d'enseignement». Exhortant, à ce propos, les parents d'élèves à «la vigilance préventive», le Premier ministre a plaidé pour «la poursuite de la solidarité entre citoyens en vue de la protection de nos enfants».

Concernant les zones d'ombre, Djerad a réitéré «la forte volonté politique» du Président de la République, quant à la prise en charge des populations de ces régions. Rappelant que le Président Tebboune avait «une parfaite connaissance de la réalité algérienne», il a soutenu que «la prise en charge des zones d'ombre est au cœur des programmes stratégiques du Président de la République et du Gouvernement».

Par ailleurs, Djerad a affirmé que les manifestations des Algériens à Paris, le 17 octobre 1961, réprimées dans le sang par la police française, demeureront «une marque d'infamie dans l'histoire de la colonisation française». Intervenant sur les ondes de Radio Djelfa, M. Djerad a indiqué que la date du 17 octobre 1961 constituait «une grande et importante halte dans l'histoire de l'Algérie», affirmant que cette date «nous rappelle l'extermination, pure et simple, dont ont été victimes des Algériens sortis manifester pacifiquement pour revendiquer le droit de leur pays à l'indépendance. Elles «resteront une marque d'infamie « dans l'histoire de la colonisation française, a-t-il ajouté dans ce sens. Soulignant que ces sacrifices n'avaient pas été vains et que l'Algérie a pu, grâce à ces Chouhada et Moudjahidine, recouvrer sa souveraineté nationale et elle est, aujourd'hui, fière de ses capacités et de sa jeunesse», a ajouté M. Djerad.