Le
nom patronymique ou le nom de famille est un nom propre de personne qui
distingue les êtres humains des autres noms d'animaux ou d'objets. On peut
citer à titre d'exemples des noms propres de célèbres escrocs, de gangsters, de
voleurs qui ont laissé leurs empreintes dans l'histoire, parce qu'ils portaient
des noms propres notoires au sens du mot, tels que Les Dalton, Al Capone, Dellinger... qui en réalité n'ont pas fait beaucoup honneur
à leurs noms patronymiques, à cause de leurs comportements blâmables aux yeux
de l'histoire. Aussi dans le réel sombre de ce territoire soumis aux pires
injustices, monsieur «propre», est une personnalité hors du commun, parce qu'Il
porte un nom qui est sur toutes les lèvres. Ce bonhomme au nom sournois, bien
connu des gens ordinaires, n'inspire aucune confiance, maintenant, sur la scène
politique. Hier, la population n'avait d'yeux que pour cette espèce de grosses
légumes qui faisaient la pluie et le beau temps. Mais la réalité a vite fait de
rattraper et de démasquer ces propres à rien qui ont trompé l'opinion dans
l'exercice de leurs fonctions, comme on témoigne les grands scandales qui ont
secoué notre jeune République ces derniers temps. Le nom propre n'a plus de
référence ni de signification dans le classement grammatical et social. La
lettre majuscule n'est plus qu'un petit détail en lettre minuscule qui
s'apparente à une virgule sur la page d'histoire. Le nom propre a perdu toute
son assurance, au sein de la population flouée. Le nom malpropre est devenu un
vulgaire untel après avoir été sali. Il a dégringolé de son perchoir
d'autrefois. Dorénavant, les noms de ces malfrats ne s'écriront plus en lettre
majuscule, juste pour les distinguer des noms respectueux qui n'ont pas trahi
la Nation. Le nom perverti a perdu de son immunité et de sa grandeur parmi les
autres noms qui se sont transformé en nom commun. Ils ont perdu leurs grades et
leur dignité. Ces soi-disant «noms propres» qui nous représentaient hier,
utilisaient leurs noms, comme des noms de guerre pour intimider, impressionner
les plus faibles que nous étions et pour accaparer les biens de la République.
Ces noms souillés ne s'écriront plus jamais en lettre majuscule comme le veut
le respect de la règle éthique. Le nom propre a perdu sa principale lettre
capitale officielle et il est redevenu un nom quelconque qui veut dire «wallou», dans le langage populaire. Le prétendu «monsieur
propre» n'est plus un nom propre aux yeux de la règle grammaticale. Ces maudits
usurpateurs ont faussé les lois électorales et la loi morale pour continuer à
nous berner jusqu'à la fin des temps. Aujourd'hui ces messieurs qui se
prétendaient très propres, croupissent en taule en compagnie d'autres noms de
droits communs. Au fil du temps, certains «noms propres» se transforment et
muent avec la saison. C'est comme le label publicitaire d'un produit de
consommation devenu périssable avec le temps.