La session ordinaire d'automne de l'APW s'est tenue en présence du wali, des directeurs de l'exécutif de la wilaya, des chefs de daïra. L'ordre du jour comportait quatre communications relatives aux rentrées scolaire, universitaire, formation professionnelle et à l'alimentation en eau potable. Le cinquième point était consacrée aux divers.Chaque communication, après la lecture par le directeur concerné, a été suivie d'un débat.

Le secteur de l'Education nationale est concerné par le sureffectif des classes. Pour faire face à ce problème qui commence à prendre de l'ampleur, les élus ont demandé l'inscription de programmes importants, à court et moyen termes et leur concrétisation effective. Il a été question de l'absence de chauffage dans certains établissements ; du survol de certains établissements par des lignes électriques ce qui constitue un danger réel et permanent pour les élèves. Les élus ont précisé que dans certains établissements le remplacement du préfabriqué par des constructions en dur s'est fait partiellement. On note aussi le retard dans la réalisation de certains projets. Un élu devrait préciser que ce retard est dû à l'absence de coordination entre les structures concernées et au déficit en main-d'œuvre, etc.

Dans le secteur de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, les élus ont souligné le déficit en communication entre l'administration et les étudiants et demandé l'amélioration des repas et du transport universitaire, et la création d'une faculté de médecine et d'un institut des sciences islamiques.

Pour le secteur de la formation professionnelle une amélioration a été notée, ces dernières années. Quelques points ont été soulevés pour lesquels le premier responsable du secteur a apporté des précisions.

Pour le secteur des ressources en eau, plusieurs problèmes ont été soulevés. Quatre élus ont reconnu que des montants colossaux ont été accordés au secteur mais n'ont pas été suivis d'amélioration pour la population «les citoyens ont toujours soif...»

Ils ont demandé une commission d'enquête de l'APW pour faire toute la lumière sur la gestion des ressources en eau. Elle a été constituée et approuvée à la majorité. Un délai de deux mois lui a été accordé à compter de mercredi 2 octobre 2019, pour achever ses travaux qui doivent être sanctionnés par un rapport détaillé.