Une série de mesures a été prise par la direction du Commerce de la wilaya d'Oran pour approvisionner les boulangers, suite à la décision de la fermeture d'un nombre important de minoteries, à Oran.

Intervenant sur les ondes de la radio locale, le directeur du Commerce de la wilaya a indiqué que «33 minoteries réparties à travers la wilaya d'Oran (qui en compte 60) ont été touchées par cette décision visant à réguler les marchés et l'assainissement de la filière ?céréales'».

Un plan d'action visant à éviter toute rupture ou perturbation dans l'approvisionnement du marché a été mis en place en coordination avec le groupe public ?Agrodiv'.

«Les séances de travail tenues avec ?Agrodiv' ont permis d'examiner et d'évaluer les capacités de production et de stockage des moulins relevant de ce groupe», ainsi que le réseau de distribution en place. Des points de vente seront ouverts, dans les daïras d'Ain El Turck et Boutlelis, un autre au marché couvert d'El-Hassi pour approvisionner les boulangers de Gdyel, Bethioua et Arzew et un point à Bir El Djir. Pour la daïra d'Oran et les autres communes de la daira d'Es Senia et de Oued Tlelat, les boulangers peuvent s'approvisionner auprès des dépôts du groupe ?Agrodiv' et les minoteries de la même société sises dans la commune de Oued Tlelat» a-t-il précisé. Le même responsable a tenu à rassurer «que le la farine est disponible en quantité suffisante.

Pour s'approvisionner, les boulangers doivent présenter une copie du registre de commerce et de la carte d'identification fiscale». De son côté l'Union des boulangers d'Oran relevant de l'UGCAA, a lancé un appel aux boulangers d'Oran pour se rapprocher de son bureau (munis des documents nécessaires) pour les orienter vers les points de vente. Ce plan d'action vise à pourvoir au déficit de l'offre que pourrait induire la fermeture des minoteries par les pouvoirs publics afin d'éviter toute probable rupture ou perturbation des approvisionnements du marché. Pour rappel, les pouvoirs publics ont décidé la fermeture de 45 minoteries accusées de «surfacturation» et de «fausses déclarations».