Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Les usagers de la route de la Corniche supérieure exaspérés: Un réseau de drainage défaillant et des chutes de pierres de la falaise

par Rachid Boutlelis

La défaillance du réseau de drainage des eaux pluviales sur la route de Corniche supérieure expose les nombreux usagers de ce tronçon à de véritables dangers après chaque averse. Ce déplorable état de fait est encore additionné aux chutes de pierres fréquentes sur cette route totalement dépourvue d'éclairage public et ce, en dépit des promesses formulées par les Autorités pour prendre en charge ces problèmes qui font partie des priorités, au vu de l'important trafic routier sur cet axe. Cette situation de déliquescence pèse de tout son poids de manière négative sur axe routier pour lequel plus de 150 milliards de centimes ont été utilisés, en 2012 pour son projet d'aménagement, inachevé finalement en se référant aux points cités. En effet, en dépit des revendications et des remarques constamment formulées à ce sujet, par les usagers, rien n'a été entrepris à ce jour. Le réseau de drainage, sous forme de tranchées creusées sur les deux cotés de la route est, souvent, obstrué par des amas de pierres drainées par la pluie. Cette situation est à l'origine de l'inondation de la voie en plusieurs endroits, pénalisant ainsi les automobilistes. Dans certains endroits le passage des eaux de pluie n'a pas été sans conséquence, notamment au lieu-dit ?Ain Khadidja', où des débuts d'affaissement de la chaussée ont été signalés par les automobilistes. Un risque pour les usagers, notamment la nuit où il est difficile de voir la déformation de la chaussée. Outre le réseau de drainage, les fréquents éboulements de pierres, qui se détachent de la falaise et l'absence de murettes de protection et d'éclairage public, sur cette route sinueuse, continuent de susciter l'inquiétude des usagers. Les dernières rafales de vent ont fait craindre le pire à nombre d'automobilistes habitués de cette route. «L'obscurité ambiante, majorée avec l'épais brouillard qui recouvre une grande partie de cette route en lacets, peut surprendre même le plus averti des automobilistes. Les usagers sont dans l'obligation d'allumer leurs phares dès la tombée du soir pour bien distinguer les virages constituant l'essentiel de cette route et ils craignent, encore, d'être surpris dans cette obscurité par des sangliers, nombreux dans cette zone, à la recherche de nourriture, qui surgissent assez souvent tôt le matin et après le crépuscule, des fourrés ceinturant cette voie. «Nous attendons depuis près de quatre années l'installation de l'éclairage public. A chaque fois on nous annonce qu'il sera installé dans les prochains jours, mais les travaux de réalisation n'ont toujours pas encore été lancés», a fait remarquer un usager. Il importe de signaler qu'un apport de 6,6 milliards a été dégagé d'une manne d'argent dont a bénéficié la daïra d'Aïn El Turck, dans le cadre du Plan communal de développement, PCD, pour l'année 2015 et ce, pour procéder à l'installation de candélabres. Il s'agit de poteaux électriques, qui devraient être installés, sur une distance de 8 km, entre la commune de Mers El Kébir et le chef-lieu de ladite daïra.