Aujourd'hui, s'ouvre au palais des Nations du Club des Pins la 4ème plénière du Groupe de travail sur le renforcement des capacités du Sahel du Forum mondial (GCTF) de lutte contre le terrorisme avec en marge, des ateliers d'experts.

L'ambassade du Canada à Alger a rendu public hier un communiqué par lequel elle annonce la tenue de cette manifestation à Alger en coordination avec le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes. Le ministère de Abdelkader Messahel l'annonce sous l'intitulé «Atelier International du GCTF sur les plans nationaux pour la prévention de l'extrémisme violent au profit des pays du Sahel et Réunion plénière du Groupe de travail du GCTF sur le Sahel. »

« Hormis cette séance d'ouverture, les travaux se dérouleront à huis clos, » notent les services de Messahel.

L'ambassade du Canada à Alger fait savoir que les coprésidents du Groupe de travail sur le renforcement des capacités dans la région du Sahel du Forum mondial de lutte contre le terrorisme (FMLT/GCTF), l'Algérie et le Canada, organisent, du 28 au 30 novembre 2016, la quatrième réunion plénière du Groupe en vue de «dresser un bilan des efforts de coopération et de renforcement des capacités concernant les cinq domaines prioritaires identifiés dans ce programme, à savoir : la sécurité des frontières, le renforcement de la coopération juridique et judiciaire, la coopération policière, la lutte contre le financement du terrorisme et la mobilisation communautaire. »

L'atelier d'experts sur les plans nationaux pour la prévention de l'extrémisme violent et du terrorisme annoncé par le département de Messahel sera donc organisé en marge de cette 4ème réunion du GCTF et ce, du 27 au 29 novembre. « L'Algérie est un partenaire incontournable du Canada dans la lutte contre le terrorisme. Les deux pays co-président le groupe de travail du Forum mondial de lutte contre le terrorisme (FMLT/GCTF) depuis sa création en 2011, et ont tenu trois plénières à ce jour, à Alger en 2011 et 2015 et à Oran en 2013, » rappelle l'ambassade du canada dans son communiqué. Ses rédacteurs estiment que «le groupe de travail sur le Sahel constitue un cadre privilégié pour traduire l'excellence des relations entre l'Algérie et le Canada, notamment l'engagement envers la paix et la sécurité, la stabilité et la démocratie. »

Le communiqué canadien note que «la plénière sera une occasion pour discuter des étapes à prévoir et des possibilités de collaboration seront envisagées dans le contexte du plan de travail général. » Mais il souligne que « ces possibilités de collaboration devront viser spécifiquement à soutenir la mise en œuvre effective de la Résolution 2178 du Conseil de sécurité des Nations Unies (RCSNU) axée sur le phénomène des « combattants terroristes étrangers », à déterminer comment promouvoir la mise en œuvre des bonnes pratiques du GCTF et poursuivre l'intégration du Plan d'action du Secrétaire général des Nations Unies pour la prévention de l'extrémisme violent. » Il est prévu à l'issue de ces discussions «d'actualiser le programme de travail du GTS pour l'année 2017. »

L'atelier des experts sera, lui, axé, selon les Canadiens, «sur le cadre de la lutte contre l'extrémisme violent, le rôle des organisations gouvernementales et non gouvernementales dans l'élaboration et la mise en œuvre des plans d'action nationaux, les lignes directrices et bonnes pratiques relatives à l'élaboration de stratégies nationales de lutte contre l'extrémisme violent, les perspectives en matière de politiques, de pratiques et de plans nationaux. »

Cet espace s'adresse, toujours selon le communiqué de l'ambassade du Canada, «aux praticiens qui participent, au niveau national, au maintien de l'ordre, à l'administration de la justice et à la lutte contre le terrorisme. » L'atelier vise aussi, lit-on, « à les sensibiliser et à partager les meilleures pratiques en matière d'élaboration de plans d'action nationaux pour la lutte et la prévention de l'extrémisme violent. » Il est attendu qu'il mette en exergue « l'approche sociétale recommandée par le Plan d'action du Secrétaire général des Nations Unies pour la prévention de l'extrémisme violent. » Les experts devront s'inspirer également, estiment les Canadiens, « du Mémorandum d'Ankara sur les bonnes pratiques pour une démarche multisectorielle à l'égard de la lutte contre l'extrémisme violent ainsi que des Lignes directrices et bonnes pratiques relatives à l'élaboration de stratégies nationales de lutte contre l'extrémisme violent du centre Hedayah. »