
Lors de sa
dernière visite à Tébessa, la ministre de l'Education nationale avait donné des
instructions sur la nécessité absolue d'améliorer les conditions de
scolarisation des élèves. Depuis, une véritable course contre la montre est
engagée afin d'être dans le timing des échéances des examens de fin d'année.
Sous l'impulsion directe du wali, Ali Bouguerra, les
réunions d'évaluation et de projection se succèdent les unes aux autres, en
présence des cadres de l'Education et ceux concernés de près ou de loin par les
programmes de réalisations et équipements des infrastructures scolaires. L'on
se demande toutefois si les mesures prises sont à même d'atténuer les
insuffisances, aussi bien pour ce qui est du chauffage, les cantines scolaires
ou encore du transport scolaire, charges qui reviennent aux collectivités
locales, ainsi que des disparités relevées dans certains établissements,
notamment ceux situés en zones éloignées. Certes, des résultats probants ont
été réalisés jusque-là, comme l'a si bien indiqué la directrice de l'Education,
Soufi Haddi, mais un manque à gagner demeure
effectif, l'objectif fixé sera une exigence pour l'ensemble des responsables de
l'Education, encadrement pédagogique et gestionnaires administratifs. D'autant
que le secteur a bénéficié d'un financement conséquent pour la concrétisation
des programmes de dotation en infrastructures, selon la direction des
équipements publics. Le premier palier de l'enseignement sera renforcé à l'avenir
de 25 groupes scolaires et 90 salles de cours après des travaux d'extension,
pour une enveloppe financière de 2 milliards de dinars. Notons que le même
secteur a bénéficié de 58 opérations et un financement de 11 milliards de
dinars.