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Sénatoriales : Le maire de Bir El-Djir annonce sa candidature

par Houari Saaïdia

En annonçant, en fin de semaine, sa candidature pour les sénatoriales, Mohamed Belkadiri, maire de Bir El-Djir, a surtout cassé le duel entre Kazitani (RND) et Kadouri (FLN) dans lequel semblait être figées ces joutes électorales, puisque ce sont désormais trois prétendants à un poste au Sénat qui sont en lice au niveau de la circonscription d'Oran, en attendant bien sûr la date butoir du dépôt des dossiers de candidature. Même si le président de l'Assemblée populaire communale de Bir El-Djir, lui qui s'était déjà prêté à ce même exercice électoral lors des précédentes sénatoriales de décembre 2012, soutient que son idée de prendre part à cette compétition électorale, dans le cadre du renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation, n'est pas récente puisqu'elle date de trois années, tout laisse à supposer néanmoins que son choix du timing d'annonce (de sa candidature) relève d'un plan tactique. «Juste après les résultats des sénatoriales de décembre 2012, j'envisageais déjà de tenter une autre expérience le scrutin d'après, dans trois ans, si Dieu me prêtait longue vie. L'occasion s'y prête, je me porte donc candidat aux prochaines sénatoriales».

Prenant du recul, donc, par rapport aux annonces presque simultanées faites par Abdelhak Kazitani, candidat consensuel du Rassemblement national démocratique (RND), et Habib Kadouri, candidat du Front de libération nationale (FLN) à la faveur des primaires tenues le 7 novembre au siège de la Mouhafada d'Oran, Mohamed Belkadiri, candidat indépendant, aura par cette sortie donné du grain à moudre à plus d'un. Rejetant, voire désapprouvant, toute épithète du genre «challengeur» ou «outsider», M. Belkadiri croit à «l'égalité des chances» des candidats et encore davantage à «l'arbitrage des urnes» et rejoint les autres candidats sur le principe de la moralisation de la campagne électorale pour les prochaines sénatoriales et, de manière générale, la vie publique et politique, tout en insistant sur le fait que «l'intégrité électorale doit s'appuyer sur l'éthique et la morale, mais également sur un système juridique et institutionnel qui encourage et protège des élections justes et équitables ainsi que l'application de mesures spécifiques visant à protéger l'intégrité en fonction des normes et bonnes pratiques relatives aux élections démocratiques».