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Une trentaine d'artères sont concernées : 200 milliards de centimes pour l'amélioration urbaine

par Houari Saaïdia

Le grand rond-point près du siège de la 2ème Région militaire, à Haï El-Badr (ex- Cité Petit), d'où bifurque la route de Ras El-Aïn, a vu, avant-hier soir, le coup d'envoi d'un programme consistant en la réfection des artères détériorées à travers les 12 secteurs urbains, doté d'une enveloppe de 2 milliards de DA, issue de différends fonds. Sur la place, vers 19h, un effectif remarquable de travailleurs et une flotte importante d'engins de travaux publics et d'éclairage étaient à pied d'œuvre. On n'attend que l'arrivée du wali et du président de l'APW pour dérouler le tapis bitumeux sur la chaussée, soigneusement, frisée? C'est fait. Là, pour ce premier point, il s'agit d'un des axes d'intervention, relevant de l'opération financée sur PCD exécutée par l'APC à travers sa division DVC. Il est question, principalement, du revêtement de plusieurs kilomètres de chaussées. Le lot «éclairage public », consistant en la réfection du réseau défectueux et la mise en place de nouveaux points lumineux, quant à lui, est confié à l'EPIC ?Ermeso'. En tout, 254 points lumineux seront installés, y compris tout au long du tronçon routier de Ras El-Aïn, entre ce rond-point et le quartier de Sidi El-Houari, selon les explications du directeur de cette EPIC.

Le chef de l'exécutif, tout en jetant, de temps à autre, un coup d'œil attentif sur la qualité de l'enrobé bitumineux posé, l'épaisseur de la couche et les accotements, livrait, à grand trait, des informations sur ce programme, ciblant une trentaine d'axes routiers du réseau de la voirie urbaine des 12 secteurs urbains. Il a souligné le suivi rigoureux, durant la phase de préparation de la plateforme, notamment l'acte de fraisage, avant le revêtement routier. Mais le plus important encore, c'est qu'on soit sûr qu'on ait terminé tous les travaux de réseaux sous-sol (pose de câbles, canalisations d'AEP ou d'assainissement, etc.) avant de procéder au goudronnage de la chaussée. Ces mesures censées être « basiques » semblent avoir été observées, à la faveur de l'inter-sectorialité de l'action, à en croire les versions officielles, recueillies sur les lieux. Toujours est-il que l'expérience nous a montré qu'à peine le bitume séché des tronçons sont éventrés çà et là, pour ceci ou cela. Avec, par-dessus le marché, une remise en état grossière de la part du concessionnaire du réseau ou l'intervenant communal, ceci quand la remise en état est faite. Deuxième chantier supervisé par les autorités locales : la réfection de la voirie urbaine de l'axe principal, desservant le quartier des Amandiers, à quelques dizaines de mètres du rond-point du stade ?Habib Bouakeul'. C'est la direction des Travaux publics (DTP) qui s'en charge, d'où la présence des responsables de ce secteurs pour donner plus d'éclairages sur l'opération, mais aussi pour répondre à d'éventuels griefs pouvant leur être formulés par le wali, en leur qualité de maître d'ouvrage. Néanmoins, le ton n'était pas aux réprimandes, encore moins aux sommations, mais plutôt aux encouragements, lors de ce coup d'envoi symbolique, voire même festif.

Il n'en pouvait être autrement, puisque, à chaque halte du wali, une foule de citoyens, de tous les âges et tous profils, s'est gaiement mêlée à l'évènement, en exprimant en des propos explicites et spontanés leurs bonnes impressions suite à cette prise en charge des pouvoirs publics de leur environnement urbain et leur cadre de vie, par ricochet. C'est le cas, surtout, sur le troisième chantier supervisé, sur le 3ème boulevard périphérique, au secteur urbain El-Othmania.