Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Des exclus du relogement protestent

par A. El Abci

Les exclus du relogement de 14 sites délocalisés, ces dernières années, vers les 2 nouvelles villes de Ali Mendjeli et Massinissa, à savoir : la rue de Roumanie, la cité Sotraco, Essalem, Oued El Had, Fedj Errih, Djenane Ettina, notamment, ont tenu, hier, un sit-in, devant le cabinet du wali pour rappeler leur cas aux autorités locales et presser ces dernières à tenir leurs promesses de faire bénéficier tous ceux qui y ont droit, de logements neufs, disent-ils. Et à commencer, dira leur représentant, M. Abdelmalek, par accélérer l'étude des dossiers de recours déposés qui pour les plus anciens sites, datent de plus de 6 ans, maintenant, afin de répondre, dans les meilleurs délais, aux concernés (au nombre de 120 familles) pour qu'ils soient fixés, définitivement, sur leur sort.

Selon ce dernier, en sus des rassemblements organisés devant le cabinet du wali, du siège de la daïra et de l'Opgi, les exclus des opérations de relogement ont sollicité, le 29 janvier 2013, l'intervention, également, des élus de l'APW, avec à leur tête le président de cette instance locale, qui a reçu les protestataires et à qui il a été transmis les dossiers des habitants des sites en question, prouvant leur résidence ancienne et donc leur droit au relogement. « Cependant et sachant que le président de l'APW a transmis, à son tour, ces dossiers aux services concernés de la daira, juste après notre démarche, nous ne comprenons pas ce silence radio qui dure depuis plus d'une année, maintenant. Nous n'avons été, ainsi, ni convoqués, ni avons reçu un signe quelconque et encore moins de réponse officielle et écrite, à nos recours, comme nous l'avons réclamé, à plusieurs reprises au chef de la daira », souligne notre interlocuteur.

Et d'indiquer, dans ce sillage, que « las d'attendre une réponse qui se fait, toujours, désirer et n'étant pas encore fixés, définitivement, sur notre sort, nous vivons la galère avec nos familles dans des conditions catastrophiques. Certains d'entre nous, continuent à vivre sur les anciens sites, sans eau, ni électricité ni gaz, alors que d'autres sont hébergés dans des hôtels et d'autres encore logent chez des parents et proches ».

Reçu par le chef de cabinet du wali, les protestataires ont été invités à « patienter encore un peu », et appris que le wali est « au courant de leur cas ». Propos qui n'ont pas convaincu les protestataires, estimera leur représentant, qui promet de revenir encore à la charge jusqu'à ce qu'ils soient fixés, officiellement, sur leur sort.