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MEDEA: Rattraper le retard

par Rabah Benaouda

Poursuivant ses sorties d'inspection sur le terrain pour une prise de connaissance réelle de l'avancée des travaux de réalisation des différents projets, tous secteurs confondus, le wali de Médéa, M. Brahim Merad, était lundi dernier dans les daïras de Béni Slimane et Souaghi, situées toutes les deux dans la partie sud-est de la wilaya. Caractérisée par pas moins de treize étapes, cette visite a été riche en enseignements pour le premier responsable de la wilaya qui n'a manqué aucune occasion pour rappeler aux différents responsables concernés « la nécessaire prise en considération de plusieurs paramètres pour une meilleure prise en charge des projets engagés». Des rappels relatifs d'abord et surtout « au bon choix des assiettes devant recevoir les projets, la nature du sol, l'utilisation rationnelle de la superficie, le respect des délais de réalisation impartis? ». Comme cela est le cas, en effet, pour ce futur centre de formation des gardes forestiers, implanté dans le chef-lieu de daïra de Béni Slimane, 70 km au sud-est de Médéa, qui est aujourd'hui réalisé sur? des terres agricoles cultivables ! Ce qui a fait réagir M. Merad: «A l'avenir, il faudra nécessairement éviter ces solutions de facilité qui mènent à se rabattre sur des terres agricoles cultivables proches au lieu d'aller à la recherche d'autres terrains arides, et il en existe dans cette daïra de Béni Slimane comme partout ailleurs à travers la wilaya». Un futur centre de formation des gardes forestiers qui est caractérisé, malheureusement, par des bâtiments trop éloignés les uns des autres, vu qu'il est réalisé sur une superficie assez grande, d'où le coût élevé de leur raccordement au réseau électrique comme à celui de l'alimentation en eau potable notamment. Un projet pour lequel une enveloppe financière globale de 17 milliards de centimes a été dégagée.

Une visite d'inspection durant laquelle d'autres projets ont été inspectés à Béni Slimane dont notamment un centre de formation agricole, 880 logements sociaux dont 480 achevés et les 400 autres en cours de réalisation, la protection de la ville de Béni Slimane des crues de Oued Belloulou pour une enveloppe financière totale de 26 milliards de centimes, un lycée 1.000/300 dans la commune de Bouskène pour un coût total de près de 22 milliards de centimes ainsi que 20 logements sociaux, le futur établissement de rééducation (50 milliards de centimes), le périmètre de la plaine de Béni Slimane sur 2.000 hectares dont les travaux d'aménagement hydro-agricole atteignent aujourd'hui un taux d'avancement de 25% pour une enveloppe financière totale de 146 milliards de centimes, et enfin le barrage de Béni Slimane pour lequel une entreprise serbe a été engagée pour accompagner l'entreprise algérienne en charge de ce projet. Ceci vu le retard assez important qu'accuse actuellement ce projet dont les travaux devraient être achevés au courant du 2ème semestre de l'année prochaine.

Dans la daïra voisine de Souaghi, 65 km au sud-est de Médéa, la délégation officielle s'est rendue sur le site du futur pôle urbain, d'une superficie totale de 37 hectares pour un total de 20 équipements de différents secteurs et 1.282 logements sociaux locatifs, dont elle a inspecté les travaux d'aménagement. Ce sera ensuite les travaux de réalisation d'un lycée 800/200 (25 milliards de centimes) ainsi que ceux d'une polyclinique (10,2 milliards de centimes) qui ont été inspectés.

Une visite dans cette commune et chef-lieu de daïra de Souaghi qui a été l'occasion pour M. Merad de prendre connaissance du projet de raccordement des deux communes de Bouskène, dans la daïra de Béni Slimane et Souaghi, au réseau d'eau potable, dans le cadre du mégaprojet de transfert d'eau à partir du barrage de Koudiet Asserdoun, dans la wilaya voisine de Bouira. Un projet qui devrait être achevé au début du premier semestre 2015 et dont le coût total est évalué à 20 milliards de centimes.