Outre les différentes acquisitions culturelles, maison de la culture Kateb Yacine de Sidi Djillali, cinémathèque Moksi du centre-ville, le populeux quartier de Sidi Yacine situé à l'est du chef-lieu de wilaya verra dès ce 1er novembre 2010 l'ouverture d'une bibliothèque qui porte le nom de feu Naïmi Abdelkader, mitoyenne avec l'aire de jeu dite «Bayada», en droite ligne à une réelle réhabilitation au vu de la densité de la population surtout juvénile dans un quartier qui attend depuis des années la réfection de son éclairage public. Ce n'est pas bien sûr l'unique endroit de la ville où chacun prend son mal en patience.

 En terme de bibliothèques, depuis l'ancienne bibliothèque sise au rez-de-chaussée du théâtre et transférée dans le premier centre culturel communal Benghazy Cheikh édifié sur l'espace de l'ex-cinéma le Colisée, de nouvelles structures culturelles avaient sous le mandat des maires de l'époque connu un réel dynamisme au profit de la jeunesse en général et ce en plus des maisons de jeunes, qui constituaient un réservoir pour le théâtre, l'art, les danses populaires, les marionnettes, etc. La nouvelle bibliothèque en question surplombe le monticule sidi yacinois, avec elle l'école primaire Mrabet Cheikh qui a quelque peu suppléé le déficit causé par la perte de l'ex-école Eugène Etienne incendiée par l'OAS et rasée. Elle était limitrophe avec le cimetière de Sidi Yacine, le marabout existe à ce jour.

 Pour ce qui est de cette nouvelle acquisition que nous avons visitée en compagnie de son premier responsable, un fonctionnaire de la commune, M. Hachemi Lahcène, très proche du secteur culturel depuis deux décennies, elle renferme deux salles de lecture, une au rez-de-chaussée, la seconde dans le 1er étage avec plus de 4.000 titres, deux salles d'internet dotées de plus 20 PC, et ce en plus d'une belle salle d'activités, initialement de conférences. Un autre espace est, dit-on, consacré aux activités récréatives en dehors du site et du hall de cette bibliothèque qui sera baptisée feu Naïmi Abdelkader, un enfant de la ville, qui occupa plusieurs fonctions politiques dont celle de SG de l'UNPA, non sans avoir été à la tête de la FNTT (travailleurs de le terre). Le défunt, militant, membre du CC FLN, est décédé le 17 janvier 2005 à l'âge de 67 ans.