Les problèmes de circulation automobile au centre-ville de Constantine connaîtront bientôt des solutions avec l'élaboration d'un nouveau plan de la circulation par l'APC, surtout après l'entrée en fonction du parking à étages de l'avenue Zaamouche. En effet, selon M. Bouarroudj, chef de bureau communal de transport et de la circulation, la mise en fonction de ce parking permettra à la municipalité d'apporter beaucoup d'amélioration en matière de transport en commun qui sera autorisé à revenir au centre-ville.

La procédure d'ouverture des plis pour la location de cette nouvelle structure tant attendue par les citoyens est prévue pour le 15 novembre courant, a affirmé ce responsable. Et dès la mise en fonction de ce parking de cinq étages, qui ne saurait dépasser le mois de novembre prochain, plus de 500 véhicules de tourisme pourront y stationner, a-t-il poursuivi. De plus, il est estimé qu'il peut connaître un flux jusqu'à 1500 véhicules/jour en mouvement, ce qui permettra d'envisager le désengorgement du centre-ville et la libération d'espaces qui pourront être utilisés pour l'aménagement de stations de taxis et même pour les bus de transport en commun qui desserviront les quartiers périphériques, ajoute le même responsable.

Selon l'explication de ce responsable, le secteur du transport public urbain pourrait connaître un épanouissement certain. Il révélera que l'élaboration d'une nouvelle étude pour l'amélioration des conditions de circulation dans le centre-ville, projet qui va être soumis à la commission de circulation de l'APC, recommandera la mise en place d'une nouvelle politique de stationnement destinée à désengorger la circulation. Et celle-ci conduirait certainement à l'interdiction de stationnement de véhicules dans les artères principales en perpétuel encombrement, comme le boulevard Belouizdad, la rue Ben-M'hidi et la rue Aouati Mostefa et d'autres encore éventuellement.

«65 % des citoyens constantinois utilisent les transports en commun pour se déplacer. Et avec les nouvelles formules envisagées dont le principe est de libérer complètement les voies d'entrée et de sortie du centre-ville afin de rapprocher le transport urbain du noyau central de la ville, ce pourcentage pourrait être élevé car, à ce moment-là, même ceux qui possèdent des véhicules seront tentés de les laisser au parking pour se rabattre sur les bus du transport urbain et les taxis pour leurs déplacements au centre de la ville où se trouvent concentrées les administrations publiques. Pour nous, le centre-ville ne se limite plus aujourd'hui à la place du Premier-Novembre (la Brèche), mais va de la cité Ciloc jusqu'à Bab El Kantara et au Parking de l'avenue Zaamouche», dit-il. Ceci, en soulignant le soulagement certain des automobilistes, objet d'un perpétuel encombrement.