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90ème anniversaire du peintre: L’IDRH célèbre l’année Abdelkader Guermaz

par Ziad Salah

Dans le cadre de la célébration de l’année Abdelkader Guermaz, initiative du cercle des amis du peintre se trouvant à Paris, l’IDRH organisera, jeudi dans la matinée, une rencontre autour de cette grande figure de la peinture algérienne. Cette rencontre s’inscrit en droite ligne de l’année Guermaz marquant le 90ème anniversaire de sa naissance. Deux conférences sont inscrites dans le cadre de cette rencontre : celle de Benamar Mèdiène, sociologue et historien de l’art, et une autre de Nourredine Belhachemi, peintre et chercheur associé au CRASC. Parallèlement à ces interventions, un diaporama représentant quelques-unes des oeuvres de Guermaz, mort le 9 août 1996 à Paris, sera projeté. Parmi l’assistance, les organisateurs espèrent voir des membres de la famille de ce peintre afin d’apporter des éclairages sur la trajectoire de leur parent. A partir d’Allemagne, Hamid Skif, écrivain et journaliste qui prépare un ouvrage sur l’artiste, participe à cette manifestation en lui fournissant des documents et des témoignages récoltés lors des hommages consacrés à Guermaz à Paris notamment. Parmi les textes qui serviront à enrichir les débats lors de la rencontre de l’IDRH, citons le texte d’une communication de Michel Georges Bernard intitulé «Guermaz, voyage au pays de la lumière», où l’auteur établit des comparaisons entre Guermaz et un autre nom sacré et consacré de la peinture algérienne Khadda. Tout en soulignant la singularité du premier, notamment son intense expérience spirituelle au déclin de sa vie. L’autre texte qui sera probablement exploité lors de la rencontre de jeudi prochain est l’interview de Jean Dominique Rey, critique d’art de renommée et éditeur, accordé à Donato Rodoni tournant autour de Guermaz de son vivant. Le texte s’intitule «Guermaz ou la quintessence de la lumière». On citera aussi le texte de Ali Hadj Tahar «Une oeuvre tendre et discrète». Un autre texte mérite évocation est celui de Pierre Rey «Retrouvez Guermaz». On lira sans nul doute un article paru dans le Monde écrit par Jean Marie Dunoyer «Un sentiment de déjà vu et de jamais vu». Questions souvenirs et témoignages, on citera ceux de Colette Rouillon, de la peintre Rêva Remy et de Naget Khadda. Précisons que la rencontre de l’IDRH intervient après celle du CRASC qui a eu lieu le 27 mai dernier et qui a été animée par Abdelaziz ZODMI et Nourredine Belhachemi. Elle fait suite à celle organisée à Paris le 5 mai dernier par le Centre culturel algérien où Roger Daoun, écrivain et philosophe, ainsi que Malika, historienne d’art et ex-directrice du Musée des Beaux-Arts d’Alger, ont donné des conférences sur le peintre algérien encore méconnu dans sa propre patrie. Lors de l’hommage organisé par le CCA, des collectionneurs privés ont permis au public de découvrir certaines toiles de Guermaz, considéré par les critiques comme un des fondateurs de la peinture moderne algérienne. Aussi, l’institution que dirige Mohamed Moulesshoul (Yasmina Khadra) prépare pour l’automne prochain une importante rétrospective portant sur l’oeuvre d’Abdelkader Guermaz.