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CAN 2017-Demi-finale- Burkinaz Faso-Egypte aujourd'hui à 20h00 Deux styles en opposition

par M. A.

La CAN 2017 tire à sa fin et place, ce soir et demain, aux demi-finales qui s'annoncent ouvertes en raison de l'équilibre des forces en présence. A commencer par cette affiche inédite entre le Burkina Faso et l'Egypte, soit entre deux équipes aux styles différents mais qui puisent leurs forces d'un collectif bien en place. Si pour les observateurs retrouver le Burkina Faso à ce stade de la compétition n'est point une surprise pour avoir disputé et perdu la finale de l'édition 2013 face au Nigeria en Afrique du Sud, ce n'est pas le cas de l'Egypte qui est revenu aux devants de la scène continentale après une longue absence des phases finales de la CAN; sa dernière apparition remonte à 2010 avec en sus un septième titre remporté en Angola. En faisant appel à l'expérimenté Hector Cuper, les dirigeants égyptiens ont fait le bon choix, car sous la coupe du technicien argentin, l'Egypte a retrouvé des couleurs, même si ses choix tactiques ne font pas l'unanimité. Cet adepte de la défense se défend, «Je comprends les supporters égyptiens qui aimeraient nous voir gagner tous nos matches sur de gros scores, mais mon objectif est de contrôler le jeu. Désormais, nous avons une identité. Nous avons une défense solide et nous travaillons pour améliorer notre attaque», avance-t-il. En somme, même si l'équipe d'Egypte n'est peut-être pas la plus éblouissante, il n'en demeure pas moins que les chiffres montrent que le sélectionneur est en train de gagner son pari, lui qui a déclaré à son arrivée au Gabon qu'il brigue le titre. Toujours est-il que face au Burkina Faso, ce sera une autre paire de manches au vu de la bonne impression laissée en quart de finale face à la Tunisie où les protégés de Paul Duarté ont allié l'art et la manière. Dans ce contexte, le technicien portugais pourrait compter sur l'expérience et le talent des Bertrand Traoré, Bancé, Koné, son fer de lance Nakoulma et son capitaine Charles Kaboré pour faire plier les Egyptiens. Ces derniers, qui seront privés d'une pièce maîtresse dans l'entre-jeu Mohamed Elneny, feront appel à leur esprit de groupe et sur un coup de génie de Mohamed Salah pour atteindre la énième finale de leur histoire.