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El Tarf: Rattraper le retard

par A. Ouelaa

  La bande frontalière restée en rade du développement, soufrant aussi de l'enclavement et d'un minimum de commodités comme l'eau potable, réseau d'assainissement ou structure de santé, a bénéficié de 127 milliards de cts, ces trois dernières années, dans le rapport établi à cet effet lors du conseil de wilaya, tenu la semaine passée.

Rien que pour les PCD, le nombre d'opérations en 2016 a atteint 129 dont une salle de soins à Sidi Trad, commune de Zitouna, un nouveau siège de l'APC d'El Ayoun, élimination de points noirs dans les réseaux AEP et le désenclavement de plusieurs mechtas, à l'image de Sanhaja et Lahrèche dans la commune de Bouhadjar. Actuellement, ce sont 18 opérations qui sont en cours pour un montant de 158.346.000 DA, à cela s'ajoute la réalisation de deux postes avancés pour la Protection civile, respectivement à Oum Théboul et El Ayoun.

Pour rappel, la bande frontalière englobe 08 communes totalisant plus de 100.000 habitants, soit 20% de la population de la wilaya d'El Tarf. Ces dites communes, avec leurs mechtas au nombre de 46, ont fait l'objet d'une attention particulière du wali qui s'y est rendu avec son staff depuis son arrivée afin d'écouter leurs doléances et préoccupations et décider des mesures à prendre par la suite.

En ce sens, des quotas dans le logement rural qui profitaient surtout aux habitants des chefs-lieux de commune, ont été donnés à de nombreuses familles, sevrées par le passé; de nombreuses mechtas ont bénéficié du bitumage des accès, ainsi que le raccordement au réseau AEP, le renforcement des capacités de stockage avec la construction de plusieurs réservoirs, la construction d'antennes administratives, de bureaux de poste, l'éclairage public et les réseaux d'assainissement.

Enfin, dans son intervention, le wali dira que les habitants de la bande frontalière attendent beaucoup des pouvoirs publics et il reste énormément à faire pour ces contrées dont les habitants constituent un véritable rempart contre les incendies de forêts et la protection d'un patrimoine de plus de 165.000 ha en forêt.