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La commission
de discipline de la LFP vient d'infliger une lourde sanction au président du
CSA/RCR, Djillali Azzi, signalé en fin du match RCR-CRB. Considérant la gravité
de l'infraction (propos répréhensibles et répétés avec faits aggravants
d'outrage aux structures du football et d'atteinte à l'honneur et à la dignité
des membres de ces structures) et du caractère de récidive, comme stipulé dans
les attendus, il a été suspendu pour deux ans d'interdiction de terrain et de
vestiaires et une amende de 1.000.000,00 de DA. Le président du CSA s'est dit
surpris par cette décision et également par le fait qu'il a été sanctionné sans
avoir été entendu par la commission compétente. Selon une source très proche de
la LFP, le président du CSA/RCR « a dépassé les limites et ses prérogatives
après avoir manqué de respect à toutes les structures du football algérien »,
nous a-t-on dit. On vient d'apprendre que la sanction ne va pas se limiter aux
deux années de suspension, mais encore plus si l'on tient compte de la rumeur.
« N'étant plus habilité à signer aucun document administratif en raison de sa
suspension, Djillali Azzi risque d'être destitué de son poste de président du
CSA », a confirmé notre source. Selon nos informations, lors de la rencontre
RCR-CRB, le délégué du match, Mani Saâda, a informé le président du CSA du RCR,
Azzi Djillali, qui était déjà sous le coup d'une suspension et donc tenu de
respecter la réglementation étant donné que le match était à huis clos.
Ce qui n'a pas été du goût du président du CSA du club de la Mina qui a eu un comportement jugé « condamnable avec des propos déplacés », créant un climat de confusion bien avant le début de la partie. Nous avons essayé de prendre attache avec les deux parties, le délégué du match et le président du CSA/RCR, pour éclairer l'opinion, mais en vain. Toutes nos tentatives furent vouées à l'échec. |