Le directeur de l'EPH Chadli Bendjédid vient d'être relevé de ses fonctions, pour certains griefs retenus contre lui. En effet, c'est durant les tournées habituelles du wali dont l'une a concerné les infrastructures hospitalières comme les urgences et l'hôpital 120 lits, inaugurés à l'occasion du 53ème anniversaire de la Fête de l'Indépendance et de la Jeunesse, que M. Lebka Mohamed, remarquant la présence de cet ex directeur, n'a pu retenir ses remarques. Du coup, la décision de suspension de ce directeur n' a pas tardé à suivre. Il faut dire que son prédécesseur M. Kécita, parti en retraite, a eu le mérite de faire beaucoup pour cette infrastructure hospitalière en créant et améliorant de nouveaux services comme celui de l'anapath, les urgences, la traumato, la chirurgie sans oublier celui très sensible de l'hémodialyse.

Mais après ce départ, la situation s'est détériorée. De l'avis de médecins et cadres de cet hôpital, la dégradation et la gestion aléatoire de cet établissement, étaient devenues légion avec la perte de 09 postes d'emploi pour des biologistes et des informaticiens, auprès de la fonction publique.

A titre d'exemple, une malade avec fracture au fémur nécessitant une prothèse, a dû attendre 15 jours et a failli se faire amputer la jambe. Enfin, c'est à M. Azzi, adjoint dans cet EPH, que l'intérim de cette structure sanitaire a été confié.