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BENIGHANEM : Le transport, un casse-tête pour des lycéens

par Mohamed Bensafi

Des élèves des bourgs d'El-Bradj et Beni-Ghanem situés sur la RN 22, respectivement à 5 et 14 km à l'ouest de Béni-Saf, scolarisés dans des établissements du chef-lieu de la daïra, sont en butte à un épineux problème de transport. Il n'en demeure pas moins que ces élèves du moyens et du secondaire trouvent d'énormes difficultés pour rejoindre, après les cours, leurs demeures. Pour tout moyen de transport, ces élèves sont obligés de s'entasser, chaque fin de journée, aux côtés d'autres habitants de ces mechtas, que Dieu fait, dans des Karsans pour rejoindre leurs familles. A défaut, ils sont à bord de taxis clandestins moyennant 50 dinars la place soit le double. Et si par malheur, un adolescent, au cartable sur le dos, devrait se retrouver seul dans cette place de stationnement, située à la Plage du Puits, il se verrait obligatoirement payer 200 dinars pour embarquer en solo. «On est encore au premier trimestre et la facture est déjà salée», tonne un candidat au bac, pourtant scolarisé juste à quelques pas de cette station. Les parents diront que leurs enfants sont livrés à eux-mêmes, ce qui perturbe en quelque sorte leur cursus scolaire. Certains cours se termineraient jusqu'à 17h30, nous dit-on. C'est l'automne, et ils sont nombreux ces bus privés qui terminent souvent un peu plus tôt que d'habitude. Il serait peut-être indiqué de proposer aux directions de prendre une heure au lieu d'une heure et demie pour la pause de midi afin de terminer un peu plus tôt et permettre à ces lycéens de pouvoir voyager en toute aisance. Tout çà, en attendant d'affecter un bus scolaire aux élèves de ces banlieues, objet de leur revendication, d'ailleurs.