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Au chevet d'Alger : c'est la civilité et la raison qui manquent le plus !

par Abdelkader Khelil *

The Economist Intelligence Unit réalise annuellement un classement des villes les plus agréables à vivre dans le monde. Selon l'étude établie en 2014 par le cabinet londonien sur la base cinq critères incluant : la stabilité, les infrastructures, la santé, l'éducation, la culture et l'environnement, Melbourne décroche la première place, suivie par Vienne et Vancouver. D'une manière générale, l'Australie, l'Autriche, le Canada et les Pays Nordiques trustent les premières places de ce classement mondial. Il faut dire qu'il n'y a rien d'étonnant à cela, lorsque nous mesurons à la fois le degré de civilité des citoyens de ces pays et le mode de gouvernance de leurs villes et métropoles.

Dans ce classement des villes selon la qualité de vie, il est logique que d'année en année, Damas ou Baghdâd se trouvent dans le lot des lanternes rouges, tant leur aspect est devenu celui de cités aux infrastructures en ruines et où règne une insécurité chronique, faut-il le déplorer. Ce qui est par contre, difficilement acceptable pour tout algérien ayant à cœur son pays, est de constater qu'Alger, jadis perle blanche et scintillante parmi les grandes villes de la Méditerranée, pourtant apaisée au plan de sa sécurité, soit classée dans le lot des mauvais élèves, en occupant la 135ème place sur 140 entre Harare, capitale du Zimbabwe et Karachi, capitale économique du Pakistan. Ce mauvais classement porte un sacré coup au moral et à la fierté des gens dignes en mesure de donner un sens au regard impartial d'autrui, et qui sont également capables de rougir quand l'honneur de leur pays est mis en cause. Et combien même, l'on veuille atténuer cet effet désastreux en suspectant cette étude de manque d'objectivité, en tant que première réaction habituelle de tous ceux qui comme nous, occupent dans beaucoup de classements mondiaux le bas du tableau, il n'en demeure pas moins que quelque soit les corrections qu'on peut y apporter, la position de notre capitale est certainement à percevoir comme un échec patent des pouvoirs publics et décideurs, au regard des résultats obtenus malgré les montants colossaux d'investissements consentis par l'État pour faire d'Alger, une vivre où il fait bon vivre, travailler, se cultiver et se soigner.

CETTE AUTRE CHOSE QUI FAIT LA DIFFÉRENCE !             

 Mais entre nous soit dit, cette situation humiliante n'est-elle pas aussi, le reflet de l'incivilité de cette population hétéroclite amadouée à l'extrême, chaque fois que prise en défaut dans les quartiers de la ville ou dans ces cités dortoirs de la mixité, totalement inscrites dans la logique des rapports de force ? Il faut se le dire sans détour, cette « populace » qui a élu domicile au cœur de la capitale et de sa périphérie, occupant ses balcons par les chiffons usés d'une marmaille nombreuse, en lieu et place d'espaces fleuris, n'est pas en mesure d'inscrire Alger dans la voie de la normalité et de l'excellence, comme vérifié à travers les nombreuses campagnes de salubrité publique menées tambour battant, sans résultats car non inscrites dans une vision à long terme et en partenariat avec les principaux concernés. Ce qu'il faut savoir : c'est qu'une capitale se fait sans complaisance, dans l'impartialité de la légalité républicaine et dans une hiérarchie selon les niveaux et les classes de bâtis, régulés par un différentiel de location comme il en existe partout ailleurs de par le monde, et non par un système locatif unique en son genre, au titre d'une démarche populiste qui a depuis très longtemps montré ses limites et conduit à cette situation. Tant que le pétrole coule à flot, nous faisons semblant de ne pas voir, de ne pas comprendre et de ne pas entendre. Nous continuons à reproduire indéfiniment les mêmes schémas, les mêmes erreurs et les mêmes réflexes, comme dans une sorte de complicité entre ceux d'en haut et ceux d'en bas, et où les perdants sont toujours les véritables citoyens, non habitués à brûler les pneus, à barrer les routes, à traficoter les compteurs et à se brancher illicitement sur les réseaux de SONELGAZ et/ou de distribution d'eau potable. Tout cela étant couvert par le laxisme, qui permet de faire l'économie d'une analyse approfondie des maux qui rongent notre société et de leurs véritables causes ! Mais jusqu'à quand devrions-nous agir de la sorte ? Le ver n'est-il pas déjà dans le « fruit Algérie » ? Alors ! Comment y remédier ? Telle est la question première, que nos gouvernants et décideurs se doivent de se poser, si nous souhaitons changer de façon positive et durable, l'ordre des choses !

À titre de comparaison, si Tunis et Casablanca occupent respectivement la 104ème et la 112èmeplaces sans se distinguer elles aussi comme de bons élèves, mais avec cependant des dépenses publiques nettement inférieures à celles consenties pour Alger, c'est qu'il y a autre chose qui fait d'elles chaque année, des destinations touristiques relativement prisées à défaut de mieux, pour des centaines de milliers de nos concitoyennes et de nos concitoyens. Il n'est point nécessaire de suggérer une explication ou une réponse à cette différence qui influe sur le classement des uns et des autres ! C'est à chacun sa propre lecture et sa propre grille d'analyse ! Oui ! Chacun de nous devra sans intermédiation, faire l'exercice de s'interroger en son âme et conscience, sur sa part de responsabilité dans ce qu'est devenue notre capitale et son classement peu enviable parmi les villes du monde. Ce questionnement est à considérer comme un premier pas dans la voie qui mène à la citoyenneté. L'enjeu est celui de la reconquête d'un statut pour une population égarée et sans repères, qui se doit de devenir une communauté de gens utiles, sans laquelle aucune émancipation n'est possible ! C'est sans doute pour cela que les chinois ont commencé d'abord, par faire leur « révolution culturelle » ! Au regard de la place qu'ils occupent aujourd'hui dans le monde, il est permis de dire que Mao a vu juste !

Dans notre cas, que d'efforts et de moyens matériels et immatériels consentis pour si de résultats, sommes-nous tentés de dire, si nous n'avons pas encore acquis la culture du vivre-ensemble qui est le propre des vrais citadins, et non des rurbains qui marquent durablement l'image de la ville par leurs travers d'essence rurale, telle cette manie à envahir la chaussée et à déserter les trottoirs, à pratiquer l'élevage d'ovins dans les cités, à sortir les poubelles à toute heure du jour et de la nuit, à s'interpeller en hurlant, à cracher par terre et bien d'autres aspects aussi désagréables les uns que les autres! Quel dommage que l'amélioration de la qualité de vie ne soit pas corrélée chez nous, à la dépense publique ! Alger aurait sans doute figuré dans le Top 50 des villes du monde, si çà ne tenait qu'à cela ! Mais hélas ! Si domiciliée avec les plus mal classées, malgré les moyens importants mis à la disposition des collectivités pour sa gestion, sa modernisation et son développement c'est que nous sommes dans une sorte de fuite en avant, qui prend la signification d'un gaspillage des deniers publics, dans la mesure où les résultats sur le bien être global de nos concitoyens restent disproportionnés au volume et à l'intensité de cet effort ! Cela veut dire que le bien-être ne peut être accessible qu'à travers cette sédimentation, faite d'éducation basique et de culture citoyenne, véritables fondamentaux pour la promotion d'une cité où il fait bon vivre !

Que notre capitale soit si mal lotie, cela attriste tous ceux qui l'on connue durant les années 70, à travers : son opéra, sa cinémathèque, son festival panafricain, ses cafés mythiques consacrés à la musique châabie, ses restaurants d'une cuisine raffinée et typiquement algérienne, son train de nuit et le réveil matinal du petit déjeuner au son de la clochette, la vie nocturne de son centre ville et de sa corniche, l'activité débordante de ses artistes, de son intelligentsia et de ses étudiants de la Fac d'Alger et des Grandes Écoles, toujours volontaires et près à se rendre utiles. Son aire périurbaine était faite de coulées verdoyantes où se mêlaient vergers, vignobles, cultures maraîchères et aires de pique-niques. Aujourd'hui, Alger ne dispose plus que de 0,5 mètre carré d'espace vert par habitant, alors que la norme OMS est de 15 mètres carrés ! À bien y réfléchir, n'y a t-il pas là, une opportunité pour un vaste programme de ceintures vertes, pour améliorer ce ratio humiliant et retrouver Alger la blanche dans son écrin de verdure, ce qu'auraient pu faire les entreprises EMIFOR ou ONTF, n'eût été les esprits mal intentionnés qui les avaient dissoutes inopinément ?

Oui ! Faut-il le déplorer, c'était la belle époque de la disponibilité des taxis jaunes conduits par des chauffeurs rasés de frais et habillés correctement qui ont inspiré le film de Rouiched « Hacène taxi » et des transports publics avec leur flotte de cars accordéon et leurs receveurs intimant aux passagers leur célèbre « Adana El Goudem », et non des embouteillages du « tourner manège » et des interdictions de stationnement partout, comme c'est le cas aujourd'hui et cela, malgré la réalisation claironnante à tue-tête de bouts de lignes de métro, de tramway et de téléphériques. Certes, au regard de la situation actuelle, il n'y a pas de quoi pavoiser, d'autant que la régression est mesurable à l'œil nu ! En cette première décade postindépendance, la citadinité était encore présente et vivace et la déferlante rurale sur les villes n'avait pas encore atteint son paroxysme, au point où Alger était considérée par tous, y compris ceux qui venaient de l'étranger en touristes et/ou pour y travailler, agréable malgré la vétusté de son infrastructure et de ses équipements, pour la plupart hérités de la période coloniale ! C'est cette ambiance d'autrefois, que cherchent de nos jours, nos concitoyens dans leurs ruées sur le Maroc et la Tunisie ! Alors oui ! Tout semble dire, que notre avenir est malheureusement dans notre passé, jusqu'à preuve du contraire ! Quelle tristesse que ce retard pris sur les autres ! En ces années de gloire, l'on savait encore marcher sur les trottoirs, pas constamment refaits comme aujourd'hui au rythme de l'arrivée des responsables, qui ont en outre pris pour autre mauvaise habitude, d'en badigeonner les bordures aux couleurs rouge et blanc de l'interdit ! Même dans les rues commerçantes, les automobilistes ne font que passer sans s'arrêter tout en polluant davantage l'atmosphère, mais sans impact significatif sur l'économie urbaine.

Alors que jadis, notre police veillait à ce que l'on ne puisse traverser la rue qu'au niveau du passage clouté au risque d'être pénalisés, aujourd'hui chacun fait comme bon lui semble ! C'est selon son degré d'éducation, la force de ses muscles et de sa débrouillardise ! Sinon ! Comment expliquer qu'il suffit de s'armer d'un gourdin pour arnaquer à longueur d'année les automobilistes sur la voie publique, au niveau des plages, à l'entrée des salles de fêtes, des restaurants, des grands magasins etc. Oui ! Nous disent les esprits laxistes : il vaut mieux que nos jeunes s'adonnent à cette pratique du gardiennage, que de nous voler ! Mais n'est-ce pas là, une pratique de caïds en herbe ? C'est justement par l'infraction que commence la délinquance, et que s'instaure l'insécurité auprès des familles ! Dans tout cela, nous avons oublié l'essentiel, à savoir que la sommation de concessions ne peut conduire qu'à une situation de pourrissement, sur laquelle il est difficile d'agir par la suite. À croire que tout le monde a baissé les bras, face au phénomène du « laisser-aller » dans tous les domaines de la vie publique.

Mais où allons-nous ainsi?

Alors ! Que l'on ne s'étonne pas du classement de notre capitale, comme d'ailleurs pour tout le reste de nos grandes villes, si elles venaient à être elles aussi examinées de plus prés ! Cette image d'une capitale algérienne humiliée de par le manque d'inspiration de ses gestionnaires et de l'insouciance d'une grande partie de sa population qui ne saurait être dédouanée, est désormais ancrée dans la mémoire collective et sonne comme un échec retentissant d'une politique urbaine qui peine à sortir des programmes d'éradication de l'habitat précaire et de la gestion des déchets solides ! C'est dire, que les problèmes d'Alger sont ceux d'une « cité-capitale » qui cristallise en elle, toutes les contradictions et toutes les incohérences d'un développement national qui a pour style de gouvernance : la navigation à vue, sans cap ni horizon ! Sinon ! Comment expliquer qu'on tarde à donner corps et vie à l'option Hauts-Plateaux en vue de décongestionner Alger à travers la finalisation des projets de villes nouvelles et l'amorce d'une décentralisation effective, qui fait de l'organisation régionale, une voie d'espoir et d'avenir ? À trop hésiter à franchir ce pas, nous risquons de domicilier à l'horizon 2025, la quasi-totalité de notre population autour : d'Alger, d'Oran, d'Annaba et de moins d'une dizaine d'autres grandes villes ! C'est là un scénario catastrophe dont les effets négatifs seront mesurés en pression accrue sur les ressources rares, et en insécurité grandissante.

Dans l'intervalle, la ruralité a pris le dessus sur la citadinité, et en l'absence d'une authentique politique d'aménagement du territoire, nos villes sont devenues de gros bourgs sans âme et sans référents architecturaux, en dehors du tissu colonial vieillissant, plus ou moins conservé.  

PAR OÙ COMMENCER !

Le Gouvernement accourt au chevet d'Alger pour assurer sa mue vers la modernité et réhabiliter la vie de nuit, comme-si le décréter rend la chose possible, sans cerner correctement la question fondamentale de la gestion de la ville. J'ai eu à me prononcer sur cette question à travers quatre articles parus sur le Quotidien d'Oran en dates du (6) juillet 2013 (Ce que la ville doit à l'esprit et à la raison), du (25) juillet 2013 (De l'ancrage de la vie de nuit dans la continuité de l'effet Ramadan), du (20) mars 2014 (Modernisation par à-coups d'Alger capitale) et du (14) août 2014 (Alger à l'épreuve du transport maritime), pour qu'il soit nécessaire d'y revenir une seconde fois. Par rapport à tout ce que j'ai eu à dire, ce qu'il faut aussi savoir, c'est qu'aujourd'hui, les centres-villes qui font l'essentiel de l'animation de jour comme de nuit, apparaissent comme une clé du développement durable pour le 21ème siècle. Cela veut dire, qu'Alger-centre serait le point nodal et le point de départ de tout programme de réhabilitation, non pas à travers l'injonction faite aux commerçants pour l'ouverture de leurs magasins et par la réfection de la chaussée et des trottoirs, mais par une politique active de réinvestissement susceptible de créer un environnement propice au développement économique et social, tout en assurant une gestion collective de l'espace urbain. Nous sommes là, dans la recherche de formules partenariales, du type : collectivités locales, public et privé, autour de la conception d'un projet global imprégné de l'esprit : gagnant-gagnant. Que de bonheur, que de plaisirs retrouvés et que de rancunes effacées, si dans un sursaut d'orgueil, la collectivité d'Alger-centre, venait à faire des rues Didouche Mourad et Larbi Ben M'Hidi, des avenues piétonnières dédiées au shoping et à la promenade et à la culture ! Nous aurions comme dans ces studios d'Hollywood, tout au moins un bout de « capitale-vitrine » pour sauver l'honneur, en attendant mieux, c'est à dire tout d'abord, un système intermodal de transport plus fluide et des aires de stationnement plus proches du cœur de la ville. Il s'agit d'identifier les besoins immédiats ou à venir des utilisateurs, et de mettre en œuvre les moyens nécessaires pour atteindre les objectifs définis par un « business plan ». Alger-centre pourrait alors devenir ce lieu agréable : de travail, de loisirs, de culture, d'histoire, d'éducation, de santé, d'habitat résidentiel et de services publics. C'est cette gestion partagée qui doit mettre à contribution les acteurs publics et privés des sphères économique, sociale et culturelle, ainsi que le mouvement associatif, dans un projet commun, en suscitant le dialogue et la coopération, qui a fait ses preuves dans les grandes villes à travers le monde. Cette démarche participative, que la collectivité gagnerait à adopter, s'inscrit en rupture avec l'approche administrative d'inspiration dirigiste, et constitue un premier pas dans la voie de la réconciliation de nos concitoyennes et de nos concitoyens avec leur capitale.

Une capitale se doit aussi de reconquérir ses lettres de noblesse, qui est pour le cas d'Alger, son âme la Casbah avec tout ce qu'elle représente comme charge historique d'une identité typiquement algérienne remontant à la nuit des temps ! Cinquante années de palabres devraient suffire pour faire de la réhabilitation de cette médina et de bien d'autres, l'un des plus grands défis de l'Algérie indépendante ! Ce projet majeur ne saurait s'accommoder ni d'interventions bricolées d'apprentis architectes et restaurateurs du patrimoine architectural de cette médina, au nombre limité, ni de l'hostilité des résidents de passage qui participent à l'accélération de sa dégradation dans le but exclusif d'être relogés dans les fameuses cités dortoirs de la peur et de l'insécurité. Dans ce cas, l'expropriation pour cause utilité publique devrait être la règle si l'on veut faire d'Alger une destination touristique et de la Casbah, l'un des principaux centres d'intérêts à sa visite ! Que de temps perdu, et de ressources gaspillées pour de piètres résultats. Les seuls édifices restaurés comme le bastion 21 ou Palais du Raïs restauré et nombre réduit de maisons et la mosquée bleue ne sont en fait, que cet arbre qui cache la forêt ! Cette opération d'envergure nationale est à inscrire dans la logique de grands travaux ouverts à la coopération internationale.

Réhabiliter la capitale, c'est aussi songer à l'entretien et à la gestion des parcs et espaces paysagers et en tout premier lieu, le jardin d'essai d'El-Hamma créé en 1832 et dont les aménagements ont été dessinés en 1929, par l'architecte français Régnier ! Ce jardin botanique, muséum naturel réalisé sur 65 hectares, recouvre dit-on, plus de 3000 essences ramenées des cinq continents. Cet espace largement connu et apprécié, est une fierté pour Alger et un autre pan de sa mémoire qu'il faudra préserver ! Même s'il est correctement géré dans sa dimension espace vert, a t-on pensé à rehausser et développer ses fonctions scientifique et académique pour en faire un centre d'intérêt international ? A t-on pensé à le doter d'un statut comparable à ceux régissant des espaces similaires de par le monde, afin de l'inscrire dans leur réseau d'échanges ? Que dire aussi de ce parc zoologique de Ben Aknoun ! De la manière dont on acquiert les animaux ! De l'état dans lequel se trouve le village africain ! De ceux qui contribuent à l'émerveillement des petits et des grands ! Autant de questions auxquelles on ne pense pas en déambulant, au regard de la situation déplorable qui a atteint ce parc animalier et de l'insécurité ambiante qui fait fuir les familles ! Et ce n'est pas tout ! Il y a tellement de choses à dire, qu'un article ne saurait suffire pour les décrire !

* Professeur