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Décidément,
l'affichage sauvage est devenu une tradition qui s'impose à chaque rendez-vous
électoral au point où l'environnement immédiat des citoyens est agressé. On est
encore à mi-parcours de la campagne électorale et déjà les portraits des
candidats en lice pour la présidence de la République et notamment ceux du
président-candidat sont placardés dans les artères principales de la ville et
des communes de la wilaya de Sidi Bel Abbès. La première intervention de la
commission de wilaya de surveillance des élections présidentielles a porté sur
la gare routière Sakia El Hamra gérée par l'association des sourds-muets où les
affiches du président-candidat ont été carrément retirées par la force publique.
Des instructions fermes et rigoureuses ont été notifiées pour réprimer les
colleurs d'affiches recrutés pour la circonstance avec un prix négocié à la
pièce avec les directions de campagne. Un autre arrêt de la commission des
magistrats a tranché dans un recours porté sur la commune de Tighalimet où le
maire n'a pas caché son soutien au président-candidat en permettant à des
jeunes de coller des affiches sur les murs des écoles et collèges ainsi que sur
des édifices publics.
La décision des magistrats de la commission chargée de superviser les élections a recommandé la réquisition de la force publique pour obliger les contrevenants à se conformer avec la décision. Les représentants des candidats dans leur quasi-totalité optent pour une stratégie déjà adoptée par le passé et qui consiste à renforcer les équipes de colleurs d'affiches qui opèrent généralement la nuit lors des derniers jours de la campagne. Si cette option arrive à se concrétiser, l'on s'attend à un environnement agressé comme cela a toujours été le cas. A certains endroits de la ville, certaines affiches qui demeurent encore placardées renvoient aux dernières élections législatives. |
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