La facture des importations de l'Algérie en médicaments et en produits
pharmaceutiques a atteint 416,7 millions de dollars au premier trimestre 2013,
soit une baisse de 13,6% par rapport à la même période en 2012, selon les
chiffres du Centre national de l'informatique et des statistiques (CNIS) des
Douanes. Ce montant correspond à 8.152 tonnes de médicaments contre 7.440
tonnes durant le 1er trimestre de l'année écoulée, soit une hausse de 9,6%,
précise la même source. Ce recul de la facture des médicaments, après une
hausse de plus de 13% enregistré en 2012, s'explique notamment par des baisses
en terme de valeur de près de 14% et de plus de 18% respectivement des
médicaments à usage humain et des produits parapharmaceutiques, relève
l'organisme des Douanes. La facture des médicaments à usage humain reste
toujours la plus importante avec 397,8 millions USD, contre 461,4 millions USD
durant la période de référence, enregistrant ainsi une baisse de 13,8%. Les
quantités de médicaments à usage humain ont connu une légère hausse, passant de
7.043 tonnes durant le 1er trimestre 2012 à 7.707 tonnes à la même période de
2013. Concernant les produits parapharmaceutiques, le total des importations
était de 11,77 millions USD, contre 14,5 millions USD (1er trimestre 2012),
soit une baisse de 18,8%. Pour les médicaments à usage vétérinaire, les
importations de l'Algérie se sont établies durant les trois premiers mois 2013
à 7,2 millions USD contre 6,8 millions à la même période de 2012 (+5,6%).
Pour rappel, la facture des importations algériennes de produits
pharmaceutiques avait atteint 2,23 milliards de dollars en 2012, soit une
hausse de 13,6% par rapport à l'année précédente, dont 2,13 milliards de
dollars (+13,15%) de médicaments à usage humain. En 2012, le volume global des
importations avait également connu une «forte hausse» de plus de 45%,
totalisant plus de 35.500 tonnes. Le marché national du médicament représentait
2,9 milliards de dollars, selon les estimations de l'Union nationale des
opérateurs de la pharmacie (UNOP), dont 1,85 milliard dollars d'importation et
le reste de production locale. Le secteur privé représente 84% de la production
nationale, contre 16% pour le secteur public.