Ouenzar Abdelkrim,
l'un des précurseurs de l'éducation et de l'enseignement à Saîda, dès
l'indépendance du pays, est décédé mardi en fin de soirée, en son domicile à
Oran, après avoir lutté contre la maladie qui l'a cloué, contrairement à son
dynamisme. Celui dont la seule évocation du nom, à Saïda, replonge des
générations dans un passé où l'enseignement tenait toute sa noblesse et la
fonction sa gloire au lendemain d'une liberté chèrement acquise. Feu Ouenzar,
premier directeur du CEG, (collège d'enseignement général), dès 1963, a su
inculquer les règles du savoir des saisons durant et connu des joies à chaque
fin d'année au vu des résultats obtenus. Entouré d'un personnel algérien, tels
Hamou Bergoug, Fékire Mohamed, Kiès Kouider, Brahim Abdelkrim, Taleb Mohamed et
Méziane à l'instar des coopérants ayant continué l'aventure algérienne à l'image
de M.Schelegel, Mister Ouenzar qui maniait les maths et la règle plate reste un
modèle de rigueur dans le travail et de dévouement à la noble fonction
Bachelier, math élève en 1951. Si Abdelkrim dût travailler pour subvenir aux
besoins de sa famille suite à la mort de son père la même année. Il débuta sa
carrière à Marhoum et l'acheva en qualité de directeur de l'institut de
l'Education avant de prendre sa retraite et s'installer à Oran sans pour autant
oublier son berceau natal, ses proches, ses amis et ses élèves de Saïda, El
Bayadh et Mécheria l'ayant connu et appris les rudiments de l'enseignement sous
sa coupe. Mister Ouenzar a su transmettre ses connaissances à des générations
qui lui sont reconnaissants, a été inhumé ce mercredi au cimetière Aïn El
Baïda.
Le Quotidien
d'Oran se joint à ses amis pour présenter à la famille Ouenzar, ses parents et
alliés, les condoléances les plus attristées. Espérons que l'institut qui
portera sa référence sera définitivement et officiellement baptisé à son nom