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Industrie: En attendant du concret

par A. Mallem

Création de deux zones d'activités dédiées à la filière de la sous-traitance mécanique, l'une dans le pôle mécanique de Oued Hamimime et l'autre dans celui de Aïn Smara, réalisation d'un centre technique industriel et mise en place d'une commission dont l'objectif est de suivre la concrétisation des recommandations, telles sont les principales recommandations issues de la tenue du premier Salon national de la sous-traitance mécanique, du 19 au 22 septembre à l'université Mentouri de Constantine. Selon un communiqué diffusé hier par la cellule de communication de la wilaya, le wali de Constantine a également appelé à la tenue de salons similaires qui seront dédiés à l'industrie pharmaceutique, un secteur où la capitale de l'Est se distingue, et également aux matériaux de construction. Félicitant les organisateurs et les participants à cette manifestation économique, le chef de l'exécutif a déclaré que «la balle est désormais dans le camp de tous les professionnels concernés par la promotion de la filière de la sous-traitance tout en insistant sur la mise en place d'une commission pour le suivi de la concrétisation des recommandations émises par les participants».

Le wali a également appelé à la mise en valeur des pôles économiques phares de la ville des ponts et invité les opérateurs à commencer déjà à penser à la deuxième édition du Salon national de la sous-traitance qui vient d'élire domicile dans la capitale de l'Est. Quant aux recommandations faites à l'issue de quatre jours de conférences-débats et de rencontres entre les donneurs et les receveurs d'ordre, annonce le communiqué de la wilaya, «elles ont été consignées dans une nomenclature d'actions à entreprendre pour booster un secteur promoteur, avec comme priorité la création d'une base de données sur les PME». Les participants ont été également unanimes à recommander l'établissement d'un fichier national regroupant les donneurs et les receveurs d'ordre avec description détaillée des moyens de production et la capacité de chaque interlocuteur, l'adhésion à la Bourse de la sous-traitance, la mise à niveau de l'outil de production, la normalisation et la standardisation des produits mis à la sous-traitance, la participation des laboratoires de recherche dans la maîtrise des transferts de technologie, la mise en place de laboratoire de métrologie et d'étalonnage, la délocalisation des zones d'activités dans les communes pour favoriser le développement rural et enfin la pérennisation de ce genre de rencontre économique.

Interrogé hier à ce propos, le président de la chambre de commerce et d'industrie du Rhumel (CCIR), M. Souissi Larbi, a affirmé que son organisme a élaboré, pour l'année 2O12, un programme de manifestations axé sur la sous-traitance dans les filières de l'industrie pharmaceutique, de l'industrie agro-alimentaire, des matériaux de construction et aussi dans le secteur des services. «Il est indéniable que les recommandations du salon doivent être concrétisées dans les délais les plus courts, ceci parce qu'elles profitent en premier lieu aux entreprises constantinoises et aux entreprises algériennes en général». Il y a aussi le fait, a ajouté M. Souissi, que «notre région renferme des potentialités économiques qu'il faut exploiter et développer, notamment dans le cadre de la création d'emploi, l'augmentation de la croissance et la réduction de la facture d'importation des pièces de rechange».