Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, M.Daho Ould Kablia, a présidé, hier au siège de son ministère, une réunion à laquelle ont assisté le wali d'Oran, M. Abdelmalek Boudiaf ainsi que ses collaborateurs, indique un communiqué du ministère. Selon ce dernier, la réunion a porté sur la présentation d'un projet de programme de modernisation de la ville d'Oran, métropole méditerranéenne.

Aux termes de cette présentation et des riches débats qui l'ont suivie, indique encore le communiqué, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales a donné les orientations utiles pour préparer le dossier qui sera examiné au cours d'une prochaine réunion d'un conseil interministériel, afin d'étudier toutes les propositions inhérentes à ce programme de modernisation de la ville d'Oran.

Ceci intervient, rappelons-le, quelques jours après la visite effectuée par M. Abdelkader Khelil, délégué chargé du Développement local auprès du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, mardi et mercredi derniers, durant laquelle le responsable a eu à visiter plusieurs projets en cours et présidé une rencontre au siège de la wilaya, consacrée aux objectifs du développement local, «une démarche intelligente comme approche de bonne gouvernance afin d'assurer la durabilité de l'action», a-t-il dit. «Il faut de la création dans l'action de gérer, savoir anticiper pour avoir cette mutation profonde et se projeter dans l'avenir», a déclaré M. Khelil, lors de cette rencontre, plaidant pour «un nouveau style d'action et selon des règles qui doivent être acceptées par tous». L'effort qualitatif attendu à l'échelon local est colossal, a-t-il estimé en rappelant que les communes disposent d'un potentiel humain considérable, formé de cadres de haut niveau, ce qui constitue un atout pour les collectivités locales en quête d'efficience.

Au cours de sa visite, M. Khelil avait indiqué que «mettre à niveau la ville d'Oran, dans une optique de compétitivité à la fois à l'échelle maghrébine que méditerranéenne, nous engage à utiliser le foncier résiduel de la ville pour la réalisation d'équipements de haut niveau». Il s'agit, a-t-il expliqué, d'une démarche qui s'inscrit dans le cadre d'une vision globale qu'on ne peut dissocier d'une prise en charge efficiente des besoins de l'arrière-pays métropolitain.» Ceci exige aussi, a souligné M. Khelil, un effort «d'anticipation» pour trouver, dès aujourd'hui, les réponses aux besoins du demain.